Elle déshérite ses enfants et lègue ses 2,6 millions d’euros à ses animaux de compagnie
Une femme a décidé de déshériter ses propres enfants au profit de ses animaux de compagnie. Selon elle, seuls ses animaux étaient présents à ses côtés, elle a donc décidé de leur léguer sa fortune, soit 2,6 millions d’euros.
« No Kids » : les animaux de compagnie, les nouveaux enfants ?
Les animaux de compagnie sont-ils les nouveaux enfants ? Ces dernières années, c’est un discours que nous retrouvons beaucoup chez les philosophes, les sociologues, mais aussi sur les réseaux sociaux. Sur Instagram et TikTok, par exemple, la tendance du « No Kids » en est certainement l’emblème.
La tendance du « No Kids » est une revendication née sur les réseaux sociaux et qui consiste à dire qu’une personne ou qu’un couple ne veut pas d’enfant. Parmi les personnes qui revendiquent le « No Kids », il y en a certaines qui veulent notamment montrer que leur vie serait meilleure sans enfant.
Par exemple, en se montrant faire des grâces matinées, en voyageant sans enfant, en ayant davantage d’argent car pas de couches ou de jouets à acheter, etc.
Parallèlement, il y a aussi eu le « No Kids Wedding », soit une tendance qui consiste à refuser les enfants à un mariage, car ils feraient trop de bruit, entre autres arguments.
Et, parmi les personnes qui revendiquent le fait de ne pas avoir d’enfant, beaucoup de personnes s’affichent également avec « la nouvelle génération d’enfants », comme on peut le lire sur les réseaux, soit les animaux de compagnie.
Les chiens et les chats comme des membres de la famille
Ainsi, beaucoup de couples entre 25 et 35 ans peuvent se montrer sur les réseaux avec leurs animaux, revendiquant le fait de préférer ces animaux à des enfants (voire aux humains), mais aussi traiter leurs animaux de compagnie un peu comme s’ils étaient leurs enfants, en leur donnant beaucoup d’amour.
D’ailleurs, le « No Kids » n’est pas le seul indicateur de cette tendance. Actuellement, on voit aussi émerger l’éducation positive pour les chiens (comme ce fut le cas pour les enfants), mais aussi le concept de Puppy Blues, qui est une phase de déprime quand on adopte un chiot (comme le Baby Blues).
Désormais, il est également possible de souscrire à des assurances vétérinaires pour leurs animaux et certains, comme certains antispécistes, pensent même qu’il faudrait créer une carte vitale pour nos animaux de compagnie.
Et, maintenant, il serait même question d’aides financières pour les animaux par la CAF… Mais, pour le gouvernement français, cette tendance ne serait pas une bonne nouvelle. Bien que le gouvernement n’ait pas évoqué la question des animaux dans le foyer familial, cette tendance pose un problème sociétal.
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La baisse de la natalité et l’augmentation des adoptions : c’est lié ?
La natalité est en baisse, mais ce n’est pas la faute que des animaux de compagnie, qui remplacent parfois les enfants dans le ménage. Comme disait Emmanuel Macron, le pays aurait besoin d’un « réarmement démographique ».
Avec une population vieillissante (grâce aux avancées médicales) et une baisse de la natalité, le ratio entre retraités et travailleurs risque de poser problème dans les années futures. Une chose qui inquiète de gouvernement.
La baisse de la natalité en France est liée à plusieurs facteurs : l’infertilité en hausse (notamment à cause des perturbateurs endocriniens) ou encore l’émancipation de la femme (elle a maintenant le droit explicite de ne pas se marier, de ne pas avoir d’enfant, d’avoir une carrière épanouissante…).
Plus les années avancent, plus les jeunes veulent vivre des choses avant d’avoir des enfants. Le modèle social de leurs parents ne leur parle plus et certains préfèrent se faire passer en priorité plutôt que d’avoir des enfants.
Et, il y a une part d’écoanxiété aussi ou de peur face au futur. Beaucoup ne veulent pas laisser leurs enfants dans le monde de demain. Ainsi, les animaux semblent être la compagnie recherchée par ces personnes, les êtres dont ils peuvent s’occuper sans la pression parentale.
Maintenant, les animaux sont donc de plus en plus nombreux dans les foyers et de plus en plus gâtés par leurs propriétaires. Si les chiens et les chats demeurent les animaux les plus populaires, d’autres entrent dans nos maisons, comme les oiseaux, les fourmis, les reptiles, etc.
Ils lèguent leur fortune à leurs compagnons à poils
Et, certains aiment tellement leurs compagnons à poils ou à écailles qu’ils pourraient tout leur donner… et même leur léguer leur fortune. C’est ce qu’a fait cet homme avec son chien, par exemple. Mais, il n’est clairement pas le seul.
Par exemple, lorsque le créateur de mode Karl Lagerfeld a perdu la vie, il a légué sa fortune à son chat prénommé Choupette. Et, c’est également ce qu’a décidé de faire une femme qui vit à Shanghai. Et, dans son cas, sa fortune est colossale puisqu’on parle de 2,6 millions d’euros.
Une femme a légué 2,6 millions d’euros à ses chiens et ses chats
Comme nous l’apprenons dans cet article, une femme âgée qui vit à Shanghai a accumulé beaucoup d’argent au cours de sa vie. Millionnaire, elle possédait alors 20 millions de yuans, soit 2,8 millions de dollars, ou 2,6 millions d’euros.
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Prénommée Liu, cette femme a cependant décidé de déshériter ses propres enfants pour léguer toute sa fortune à ses compagnons à poils, donc ses chiens et ses chats. Initialement, elle avait rédigé un testament il y a quelques années dans lequel elle léguait ses biens et son argent à ses enfants.
Mais, elle a décidé de revenir sur sa décision. Alors qu’elle était malade, Liu n’a pas reçu beaucoup de visites de la part de ses enfants devenus adultes. Ainsi, elle a décidé de rayer leurs noms de son héritage.
Comme seuls ses chiens et ses chats lui apportaient du réconfort alors qu’elle était malade, elle a déshérité ses enfants et tout léguer à ses animaux. Elle a donc modifié son testament et a insisté pour que son argent serve à prendre soin de ses compagnons.
Une clinique vétérinaire désignée pour prendre soin de ses compagnons
Une clinique vétérinaire locale a été désignée comme administrateur de son héritage. Ce ne sont donc pas directement les animaux qui ont obtenu cet héritage (c’est impossible actuellement). La clinique devra donc s’occuper des chiens et des chats de cette femme, ainsi que de leurs progénitures.
« Bien que Liu ait voulu laisser tout son argent directement à ses animaux de compagnie, cela n’est pas légal en Chine, selon Chen Kai, un responsable du siège du Centre d’enregistrement des testaments du pays à Pékin », lit-on dans l’article.
« Cependant, il existe des alternatives pour résoudre ce problème. Le testament actuel de Liu est à sens unique, et nous lui aurions conseillé de nommer une personne en qui elle a confiance pour superviser la clinique vétérinaire afin de s’assurer que les animaux soient correctement soignés », explique Chen Kai.
D’ailleurs, un responsable du Centre d’enregistrement des testaments de Chine a également mis en garde Liu sur le sujet. Il lui aurait également demandé de nommer une personne de confiance qui pourrait superviser les actions de la clinique.
« Nous avons dit à tante Liu que si ses enfants changeaient d’attitude à son égard, elle pourrait toujours modifier son testament », aurait déclaré le responsable.
Une histoire insolite, mais pas un cas isolé
Cette histoire insolite n’est pas la seule à être arrivée à Shanghai. Récemment, un homme a également voulu léguer l’équivalent de 466 000 dollars. Sauf que, pas question d’animaux ici, mais il a voulu léguer son argent à un gentil propriétaire d’étal de fruits.
Lui aussi ne voulait pas donner son argent à ses enfants. Les enfants avaient contesté le testament, mais le tribunal de Shanghai a finalement déclaré que ce dernier était valide.
Une vague de soutien pour Liu sur les réseaux
Dans le cas de Liu, l’histoire a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux, comme l’explique Marie France, « l’histoire de Liu n’a pas tardé à faire réagir les internautes. Ils se sont exprimés massivement en ligne. Si certains se sont montrés compréhensifs face à son choix, d’autres y ont vu un geste courageux ».
« Comme elle a dû être déçue et avoir le cœur brisé en prenant la décision de ne rien laisser à ses enfants », a notamment commenté une personne. Et vous, que pensez-vous de sa décision ? Pensez-vous que c’est compréhensible ou pensez-vous que c’est du non-sens ?
- 23/06/2025 à 23:10je donne tout a fait raison a toutes les personne ayant pris la parole, j'ai également deux enfants, et pour une , il y a eu une coupure non expliquée alors que je l'avais dans mon coeur, l'autre, dès sa naissance nous n'étions pas faites pour vivre ensemble, donc, oui, les ponts sont coupés de part et d'autre et je ne pense pas que je les reverrai un jour, mais je pense que ces deux personnes seront sans doute heureuses de toucher quelque chose de la femme qui a été leur mère, alors oui, si on peut donner a autres personnes, même des animaux, je suis pour totalement, les enfants sont ingrats les animaux sont différents et plus empathiques envers leurs propriétaires, j'ai eu plus de satisfactions avec mes animaux qu'avec mes propres enfants: cherchez l'erreur!!! a refaire??? pas d'enfant! sûre! mais on ne peut pas deviner l'avenir, bien domage parfois ça éviterai ce genre de réactions...
- 23/06/2025 à 19:18elle a tout à fait raison de tout leguer à ses animaux, surtotu si ses enfants ne s'occupent pas d'elle, et vu leur age, ils ont dut faire leur vie, s'ils ne viennent pas la voir, ils n'ont surement pas besoin d'argent, ils doivent en gagner suffissament!
- 23/06/2025 à 18:56elle a raison si ses enfants ne sont pas venus quand elle avait besoin d'eux ,!.....
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