Véhicules électriques : La recharge bientôt soumise à une taxe ?
Les propriétaires de véhicules électriques n’échappent pas à l’inflation qui s’annonce particulièrement dure dans leur secteur.
🔴🇫🇷 ALERTE INFO – UN JOUR, UNE TAXE💸
Une taxe au kilomètre pour les voitures électriques bientôt en France ?
Le Royaume-Uni vient d’instaurer une taxe d’environ 2 centimes/km sur les véhicules électriques. Selon François Lenglet, il est fort probable que la France suive :… pic.twitter.com/QZkAmxHx9j— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) December 1, 2025
Les données qui changent la donne
L’inflation n’épargne aucun secteur. Y compris celui de l’automobile, sujet à de nombreuses hausses au cours des dernières années. Même les véhicules électriques, auparavant plébiscité par les dirigeants qui vantaient un impact environnemental réduit, n’a plus si bonne réputation. On apprend notamment que les exploitants de bornes de recharges devront bientôt fournir à la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) des données précises sur leur utilisation. Historique des sessions, volumes consommés, part d’électricité renouvelable et courbe de charges… elles seront passées au peigne fin.
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Actée par arrêté ce 19 novembre, la mesure vient combler un vide technique qui empêchait jusqu’ici de tracer l’électricité verte injectée dans les batteries des voitures électriques.
En ayant connaissance de ces informations, la DGEC espère quantifier l’impact réel des recharges sur le réseau en ouvrant la voie à une fiscalité adaptée. Ce qui pourrait induire l’instauration d’une taxe dédiée.
Une dizaine d’euros supplémentaires par session de charge
Dans ce contexte budgétaire tendu, l’État constate à la fois une démocratisation des véhicules électriques et la fin des voitures thermiques neuves. À terme, il table sur 10 millions d’euros de perte annuelle d’ici à quelques années. De quoi faire grincer des dents l’exécutif en perpétuelle recherche de fonds.
Pour compenser, les usagers pourraient être soumis à une hausse des prix à la borne, notamment les recharges rapides — déjà facturées 0,50 € à 0,80 € en heure de pointe – souligne Journaldugeek.com.
Auparavant vantée pour les aides allouées aux acheteurs de véhicules électriques, la France pourrait bien freiner sa dynamique avec l’adoption de cette taxe. Elle aurait non seulement des conséquences sur les exploitants, mais aussi sur les consommateurs pour qui une recharge de 50 kWh (300-400 km d’autonomie) pourrait grimper d’une dizaine d’euros supplémentaires par session.
Les bornes Aire de Service Autoroutière deviendraient ainsi moins attractives que la recharge domestique… Une donnée dont a conscience l’État qui envisage des dispositions pour les ménages modestes. Cependant, les détails de cette taxe et son application restent encore flous pour le grand public.