Adieu carrelage et parquet : voici la nouvelle tendance qui cartonne pour 2026
Chaque automne, une envie revient : renouveler sa déco, créer une ambiance plus chaude, mais sans entreprendre de gros chantiers ni exploser son budget. Et si la réponse ne se trouvait pas dans un nouveau carrelage ou un parquet sophistiqué, mais dans un revêtement naturel discret et élégant ?
En 2025, le chukum fait un retour remarqué dans l’univers de la décoration intérieure. Ce matériau venu du Yucatán suscite l’enthousiasme des architectes et amateurs de design, séduits par sa douceur visuelle, sa philosophie artisanale et ses propriétés techniques. Redécouvrons ensemble ce que le chukum propose — et pourquoi il pourrait bien devenir le matériau phare de vos sols, murs et pièces d’eau.
Le chukum : un héritage maya modernisé
Originaire du Yucatán au Mexique, le chukum est un enduit naturel à base de résine végétale extraite de l’arbre Harvadia albicans, mêlée à de la chaux, de l’eau et des charges minérales. Il était utilisé depuis des siècles par les Mayas pour imperméabiliser les réservoirs, protéger les façades et orner les bâtiments sacrés. Aujourd’hui, il revient sous les feux de la rampe comme une alternative au béton ciré ou aux résines synthétiques, mais avec un esprit beaucoup plus organique.
Ce matériau est écoresponsable, fongicide et imperméable, sans additifs chimiques. Le composant résineux confère une grande résistance à l’humidité. Ce qui lui permet d’être appliqué sur sols, murs, et même en zone humide ou en piscine.
Son rendu unique, sans joint visible, lui donne un aspect homogène et doux, à mi-chemin entre la pierre polie et l’enduit minéral. En variant la concentration ou l’oxydation des pigments, on obtient des teintes naturelles allant du beige sable à l’ocre, au terracotta ou à l’argile rosée.
Pourquoi le chukum bouscule les codes de la déco
Une texture enveloppante, sans rupture visuelle
Le grand avantage du chukum réside dans l’absence totale de joints — contrairement au carrelage ou au parquet. Cela signifie que les surfaces apparaissent comme sculptées, sans lignes qui fragmentent l’espace. Résultat : une impression de continuité, de volume accru et une ambiance plus épurée et fluide.
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Cette homogénéité est particulièrement précieuse dans les pièces étroites, les couloirs ou les salles de bains, où les transitions visuelles peuvent perturber l’harmonie. Le chukum efface les ruptures, restitue une sensation de douceur et donne une unité visuelle rare.
Une polyvalence décorative et fonctionnelle
Ce matériau ne se limite pas aux murs. Il s’applique sur les sols, les plans de vasque, les crédences ou encore dans les douches à l’italienne. Grâce à son imperméabilité naturelle, il résiste bien à l’humidité. Ce qui en fait un candidat idéal pour les pièces d’eau.
Les applications extérieures ou les piscines ne sont pas en reste. Le chukum est utilisé pour créer des bassins au rendu lagon, grâce à ses capacités fongicides et sa perméabilité contrôlée à la vapeur d’eau.
D’un point de vue esthétique, il adopte des finitions mates et profondes, absorbe la lumière et diffuse une atmosphère chaleureuse. Ce qui est parfait pour les styles minimalistes, bohèmes, méditerranéens ou wabi-sabi.
Mettre le chukum chez soi : conseils pratiques et pièges à éviter
Où et comment l’utiliser
Le chukum s’adapte à de nombreux espaces :
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- Pièces de vie, en mur complet ou en niche décorative, pour une paroi tactile et douce.
- Salle de bains, sol ou douche, où il remplace le carrelage par une surface continue et sans joints.
- Crédences ou plans de vasque, pour un rendu zen, facile à nettoyer.
- Escaliers, façades ou soubassements, afin d’ajouter du caractère à des surfaces souvent négligées.
Pour les teintes, l’automne 2025 met en lumière une palette douce. Beige sable, argile rosée, vert sauge, tons naturels inspirés de la terre et de la végétation. Ces couleurs se marient à merveille avec le bois clair, le lin, le rotin ou le laiton.
Préparer le chantier, choisir le bon artisan
La pose du chukum exige un savoir-faire précis. Il faut préparer le support (propre, sec, plan), appliquer un primaire d’accrochage le cas échéant, puis poser l’enduit en couches fines successives.
Quelques conseils :
- Sollicitez plusieurs devis : malgré son exotisme, le chukum reste compétitif, souvent autour de 60 €/m² hors main-d’œuvre.
- Vérifiez la maîtrise technique de l’artisan : l’uniformité, l’absence de défauts, le lissage sont primordiaux pour un rendu harmonieux.
- Commencez par un espace test (une alcôve, toilettes, crédence) pour observer la tenue et les effets lumineux avant de couvrir une grande surface.
- Concernant l’entretien : un nettoyage doux suffit — une éponge humide, du savon neutre. Évitez les agents acides ou abrasifs.
Les limites à connaître
Le chukum n’est pas sans contraintes :
- Une pose incorrecte peut entraîner des traces, microfissures ou défauts d’étanchéité.
- Dans des pièces très humides sans ventilation suffisante, l’enduit peut « transpirer » ou développer des auréoles s’il n’y a pas une gestion adaptée de l’humidité.
- Comparé à certaines résines synthétiques hyper techniques, le chukum reste plus exigeant sur la formalisation de ses couches et la qualité du rendu.
- Enfin, l’approvisionnement dépend encore de filières spécialisées. BioRésine est un importateur reconnu de chukum de qualité pour la France et l’Europe.
En conclusion : quand le naturel s’impose
Le chukum s’impose en 2025 comme un revêtement à la fois chic et discret, capable de remplacer parquet ou carrelage tout en apportant une dimension organique et chaleureuse. Son impressionnante versatilité — sols, murs, douches, plans de vasque — combinée à une esthétique sans rupture visuelle, lui ouvre les portes des intérieurs les plus exigeants.
Adopter le chukum, c’est aussi choisir un matériau durable, respectueux de l’environnement, moins dépendant des finitions chimiques. Donc, si l’investissement initial et la technicité de pose demandent rigueur, les résultats sont souvent à la hauteur des ambitions. Un intérieur sensoriel, continu, qui raconte ainsi une histoire entre artisanat ancestral et design contemporain.
Envie de franchir le pas ? Étudiez les devis, testez sur une petite zone, et laissez ce revêtement naturel transformer vos espaces en véritables écrins de douceur. Le chukum n’est peut-être pas encore partout, mais il pourrait bien s’inviter bientôt chez vous… Et changer votre manière de penser sols et murs.
- 22/10/2025 à 09:53Produit très séduisant. Je vais demander des précisions pour mes clients.
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