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Pourquoi on vous conseille de glisser du liquide vaisselle dans votre voiture cet hiver

Publié par Killian Ravon le 26 Nov 2025 à 14:03

L’hiver s’installe et, avec la vague de froid qui a frappé la France ces derniers jours. Les automobilistes redécouvrent les galères matinales liées au givre et à l’humidité. Parmi les conseils qui circulent, un surprend particulièrement : avoir du liquide vaisselle dans sa voiture.

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Intérieur de voiture en hiver, un conducteur enlève la buée du pare-brise avec un chiffon jaune imbibé de liquide vaisselle.
Un peu de liquide vaisselle sur un chiffon, et le pare-brise reste net même par grand froid.

Non, ce n’est pas pour nettoyer le moteur ni pour dégivrer le pare-brise. Et cette astuce venue du quotidien pourrait bien vous sauver quelques précieuses minutes chaque matin.

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Pare-brise de voiture vu de l’intérieur par temps de pluie, la route apparaît floue au loin à travers une vitre couverte de fines gouttes d’eau.
La visibilité se dégrade vite quand la buée et l’humidité envahissent le pare-brise.
Crédit : Pixabay / StockSnap
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Hiver, vague de froid et pare-brise impraticable au petit matin

À mesure que les températures chutent, les départs au travail se transforment en petit combat contre les éléments. Les premiers levés retrouvent souvent leur voiture recouverte d’une fine pellicule de glace, issue du gel nocturne. Avant même de penser au trajet. Il faut dégager le pare-brise, gratter, pulvériser un produit dégivrant, parfois patienter dans le froid.

La situation est encore plus délicate lorsque cette routine s’enchaîne tous les matins pendant plusieurs semaines de vague de froid. Les conducteurs réguliers, notamment ceux qui partent avant le lever du soleil, savent à quel point ces quelques minutes perdues peuvent peser sur le rythme de la journée. C’est pour cela que de nombreux experts rappellent l’importance d’être bien équipé. Avec un grattoir, une bombe de dégivrant adaptée, et un minimum d’anticipation.

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Mais, même lorsque le givre a été éliminé avec soin. Un autre ennemi se manifeste souvent quelques instants plus tard. Au moment précis où l’on prend enfin la route. Et celui-ci n’est pas aussi visible tant que l’on n’est pas assis derrière le volant.

Vue à travers un pare-brise recouvert de givre, les contours des sapins en hiver restent à peine visibles à travers les cristaux de glace.
Le givre sur le pare-brise, première galère des automobilistes dès l’aube.
Crédit : Wikimedia Commons / Nateko

Le vrai problème ne vient pas seulement du givre

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Car, en hiver, ce n’est pas uniquement cette couche de glace qui complique la vie des automobilistes. Une fois à l’intérieur, chauffage et respiration créent un tout autre souci : la condensation.

L’air chaud produit dans l’habitacle entre en contact avec les surfaces froides que sont les vitres. Résultat, de fines gouttelettes d’eau se forment. Et un voile trouble apparaît sur le pare-brise, les vitres latérales, parfois même la lunette arrière.

Un article du journal britannique The Express rappelle ce phénomène très simple mais redoutablement efficace pour gâcher une matinée : la condensation « se forme lorsque l’air chaud à l’intérieur des voitures entre en contact avec la surface froide des vitres », ce qui se traduit par de la buée gênante. Même en enclenchant la climatisation ou le désembuage à fond, il faut souvent plusieurs minutes pour que cette brume disparaisse complètement.

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Beaucoup de conducteurs, pressés, prennent alors la route avec un pare-brise seulement partiellement dégagé, essuyant parfois la vitre avec la main ou une manche de manteau.

Une habitude qui laisse des traces, au sens propre comme au figuré, et qui peut surtout poser de sérieux problèmes de sécurité routière, tant la visibilité est réduite. Pourtant, une simple astuce, économique et facile à appliquer, permet de limiter ce phénomène.

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Route détrempée vue à travers un pare-brise mouillé, les voitures et les phares se devinent derrière des traînées de pluie sur la vitre.
Entre pluie et buée, les vitres deviennent vite un véritable mur opaque.
Crédit : Wikimedia Commons

Un produit du quotidien qui change tout dans l’habitacle

C’est là qu’entre en scène un produit que l’on trouve dans quasiment toutes les cuisines : le liquide vaisselle. S’il est bien conseillé de garder un flacon dans la voiture, ce n’est ni pour nettoyer la carrosserie ni pour remplacer un liquide spécifique du véhicule. Les experts cités par The Express expliquent que ce produit de tous les jours peut devenir un allié inattendu contre la buée qui envahit le pare-brise en hiver.

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Selon les spécialistes de Home Things, un simple film déposé sur la surface du verre suffit à empêcher l’eau de s’y accrocher sous forme de gouttelettes. Là où l’on voit habituellement apparaître un voile humide après quelques minutes de conduite, la vitre reste nette plus longtemps. Cette astuce anti-buée a l’avantage d’être à la fois simple, peu coûteuse et réalisable avec un produit que beaucoup possèdent déjà.

Le principe est le même que celui utilisé dans certains produits spécifiques vendus en magasin pour éviter la condensation sur les vitres ou les miroirs. La différence, c’est qu’ici l’ingrédient clé est un produit ménager basique, que l’on détourne intelligemment de son usage habituel. Mais comment procéder concrètement dans la voiture, sans abîmer le pare-brise ni laisser de traces désagréables à regarder en conduisant ?

Pare-brise de voiture entièrement embué, photographié de l’intérieur, la vitre laisse passer seulement une lumière diffuse et floue.
Un pare-brise embué peut suffire à rendre la route dangereuse en quelques secondes.
Crédit : Wikimedia Commons
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Comment utiliser le liquide vaisselle sur les vitres de la voiture

Les experts de Home Things recommandent une méthode particulièrement simple à appliquer avant de prendre la route. Ils expliquent qu’en appliquant une petite goutte de liquide vaisselle sur la vitre exposée à la condensation, à l’aide d’un chiffon sec, on peut « résoudre complètement le problème ». L’idée n’est pas de détremper le pare-brise, mais de déposer un film très fin, presque invisible une fois bien étalé.

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Le produit forme alors une sorte de barrière microscopique sur la surface du verre. Au lieu de se rassembler en gouttelettes qui troublent le champ de vision, l’eau glisse plus facilement, ce qui limite la formation de buée sur le pare-brise. En quelques minutes, l’humidité et les traces qui avaient tendance à persister sont nettement réduites. Certains y voient même un moyen de freiner l’apparition de moisissures liées à des vitres trop souvent humides.

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Les professionnels de Mick’s Garage, également cités, détaillent une autre manière d’appliquer cette technique. Ils suggèrent de prendre un chiffon humide, d’y verser une bonne dose de liquide vaisselle, puis de le passer sur toute la surface intérieure du pare-brise par mouvements circulaires.

Une fois cette étape terminée, il suffit d’utiliser un second chiffon propre et sec pour essuyer délicatement. Ce geste permet d’obtenir une finition sèche, sans coulure, tout en laissant une fine pellicule protectrice sur le verre.

L’objectif est de parvenir à un résultat visuellement impeccable, sans ombres ni traces gênantes en plein soleil ou de nuit, mais avec suffisamment de produit pour que la vitre reste protégée face à la condensation. Les experts assurent que l’on peut être agréablement surpris par l’efficacité de cette méthode, d’autant qu’il ne s’agit que d’un détournement de produit ménager très accessible.

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Habitacle de voiture vu depuis l’arrière, la route extérieure est visible au travers d’une vitre tachée de gouttes d’eau et de condensation.
Humidité intérieure et froid extérieur, le combo parfait pour créer de la buée.
Crédit : Wikimedia Commons

Ce détail que les plongeurs connaissent bien depuis longtemps

Si cette astuce peut sembler nouvelle pour beaucoup d’automobilistes, elle est en réalité bien connue dans un tout autre univers : celui de la plongée sous-marine. Les amateurs de fonds marins doivent eux aussi lutter contre la condensation… mais cette fois sur la vitre de leur masque. Et là encore, le principe est le même : empêcher la buée de se former là où la différence de température est importante.

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Traditionnellement, certains plongeurs se contentent de cracher dans leur masque avant de le rincer rapidement. La salive forme une pellicule qui limite l’adhérence de l’eau et donc la formation de buée à l’intérieur du verre une fois sous l’eau. D’autres préfèrent une approche plus hygiénique, en utilisant quelques gouttes de savon liquide ou de liquide vaisselle pour obtenir le même effet.

Là encore, le geste est très simple. On applique une petite quantité de produit à l’intérieur du masque, on répartit bien sur toute la surface, puis on rince très rapidement. Le rinçage ne doit pas être trop insistant, justement pour laisser ce fameux film invisible sur le verre. Sans ce traitement, la vitre se couvre rapidement de buée à cause de la respiration du plongeur, réduisant considérablement sa visibilité.

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Un parallèle judicieux

Ce parallèle permet de mieux comprendre pourquoi cette méthode fonctionne aussi bien dans l’habitacle d’une voiture. Qu’il s’agisse d’un masque de plongée sous l’eau ou d’un pare-brise en plein mois de hiver, le problème physique est identique : un air plus chaud et humide vient au contact d’une surface froide, et l’on cherche simplement à empêcher l’eau de s’y déposer sous forme de petites gouttes.

En transposant ce savoir-faire des plongeurs aux conducteurs, on obtient ainsi une astuce à la fois logique, économique et relativement méconnue. Et c’est précisément ce que recommandent les experts : avant de reprendre la route par temps froid, il suffit de traiter la face intérieure du pare-brise avec un peu de liquide vaisselle, correctement étalé, pour limiter très efficacement l’apparition de buée pendant la conduite.

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