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« Une très grosse niche fiscale » : vers la fin des voitures de fonction de luxe ?

Publié par Elodie GD le 18 Déc 2025 à 16:21

À elles seules, les voitures de fonction représentent 140 millions d’euros à la charge de l’État, de quoi éveiller la curiosité de Cécile Duflot.

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70 % des voitures de luxe sont des voitures de fonction

Des voitures de fonction factices ? C’est ce que soutient Cécile Duflot (EELV) sur le plateau de RMC. Consciente, comme tout un chacun, de l’urgence qu’il existe à renflouer les caisses de l’État, la politique avance une solution : s’attarder sur les voitures de fonction.

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En effet, celles-ci représentent un budget de 140 millions d’euros à la charge de l’État et sont, selon elles, une niche fiscale non négligeable. Pour cause, elles sont bien souvent des berlines haut de gamme ou de luxe et servent majoritairement à effectuer des trajets personnels.

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La chasse aux voitures de fonction

Face à son interlocutrice, Cécile Duflot affirme que 70 % des Porsche, des BMW ou encore des Ferrari sont achetées comme des véhicules de fonction. Dans le détail, trois quarts des Porsche et la moitié des BMW sont vendues comme telles. Un choix d’équipement qui interpelle.

Des caprices de cadres supérieurs ?

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Lancée dans un argumentaire enflammé, la politique écologiste poursuit sur sa lancée et expose une donnée pour le moins étonnante. La Ferrari Daytona, qui est la voiture la plus chère au monde, est vendue 4 fois sur 5 en qualité de voiture de fonction… Autre élément intéressant : les voitures de fonction sont attribuées à 20 % de la population active. Il s’agit la plupart du temps de cadres riches dont 75 % sont des hommes.

Face à de telles considérations, la politique estime que l’État doit pouvoir s’opposer à un tel fonctionnement. Pour commencer, elle propose de réguler l’attribution des voitures de fonction. Ce, en fixant une limite de prix, en limitant la taille ou en les cantonnant à une utilisation strictement professionnelle.

À l’heure où les taxes se multiplient et où les citoyens sont soumis à des efforts constants, il parait évident de limiter les caprices des plus riches, notamment s’ils induisent des dépenses supplémentaires pour l’État.

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