La gestion de nos ordures bientôt facturée en fonction du poids de nos déchets ?
L’Ademe, Citeo et la région Auvergne Rhône-Alpes souhaitent inciter les élus à passer à une taxe incitative. Cette dernière serait alors calculée pour chaque foyer en fonction de la quantité de leurs ordures.
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Et si la gestion de nos ordures était facturée en fonction de la quantité?
L’Ademe, Citeo et la région Auvergne Rhône-Alpes tentent de convaincre les élus de passer à la taxe incitative. Cette dernière vise à facturer les ménages sur la quantité de déchets qu’ils jettent.
« Aujourd’hui, si vous demandez autour de vous, beaucoup ne savent pas qu’ils payent pour la gestion de leurs ordures. Et ceux qui le savent ignorent combien ils payent par an. La taxe incitative est un service plus juste, calculée sur ce que vous produisez réellement« , explique Thomas Flusin, responsable Auvergne Rhône-Alpes chez Citeo.
Déjà divers systèmes existent afin de calculer justement le prix de nos ordures. Toutefois, il s’agit d’équiper les containers ou les bacs de puces. Aussi, il a été évoqué le don de badge aux ménages dans les immeubles pour accéder au local à poubelles.
Un objectif précis à atteindre d’ici 2030
« C’est un sujet de justice fiscale. Cela donne au citoyen une visibilité et lui permet d’agir sur ce qu’il paye en matière de déchets », précise Jérôme d’Assigny, directeur régional de l’Ademe. Ainsi, l’objectif de cette taxe incitative est d’inciter le public à payer moins, dans un premier temps. Cependant, ce n’est pas le seul but.
Cela permettrait également aux foyers de réduire la quantité d’ordures ménagères et de mieux trier ou composter les déchets. De plus, il y a une vocation à s’inscrire dans la loi contre le gaspillage alimentaire et pour l’économie circulaire.
Ce texte de loi espère baisser de 15% les ordures ménagères par habitant d’ici 2030. « Pour réduire nos ordures et développer notre recyclage, il n’y a pas mille solutions. Il faut prendre des mesures fortes », juge Thomas Flusin.