Un ambulancier coupable d’avoir inséré en secret une drogue abortive dans sa maîtresse lors d’un rapport s*xuel
À Glasgow, un ambulancier jugé coupable d’avoir utilisé une drogue abortive à l’insu de sa maîtresse durant un rapport s*xuel.
Ce lundi 7 juillet, la Haute Cour de justice de Glasgow a rendu son verdict dans cette affaire atroce. Elle a reconnu l’homme coupable d’agression sexuelle sur la plaignante et d’avoir causé un « préjudice psychologique à long terme ». Les chefs d’accusation incluent l’agression sexuelle, l’introduction d’un médicament dans le vagin d’une femme ayant provoqué un avortement, ainsi que l’administration d’un médicament dans l’intention de provoquer un avortement.
Pour ces faits, Stephen Doohan, ambulancier écossais de 33 ans, a été condamné à dix ans et six mois de prison. La femme, dont l’identité demeure anonyme, aurait été sa maîtresse depuis 2021, à l’époque où il était encore marié. Durant leur relation, le secouriste aurait exprimé son refus d’avoir des enfants, ce à quoi sa victime ne s’attendait pas à déclencher une réaction aussi extrême.
Une découverte accablante
En 2023, après avoir appris sa grossesse, la victime se serait rendue à Édimbourg pour retrouver Stephen Doohan. Malgré des inquiétudes liées à l’arrivée d’un enfant, le couple aurait eu un rapport sexuel consenti. Cependant, au cours de l’acte, la femme aurait senti son compagnon insérer quelque chose de « dur » dans son vagin. Sur le moment, elle aurait pensé qu’il s’agissait probablement d’un jouet sexuel.
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Le lendemain, la victime a remarqué des écoulements inhabituels dans ses sous-vêtements et a décidé d’en parler à l’ambulancier. Lors de cette seconde rencontre, la femme aurait pris un anxiolytique aux effets fortement sédatifs, puis se serait endormie sur place.
Inconsciente, elle aurait été réveillée par l’initiation d’un acte sexuel, cette fois non consenti. L’insertion d’un objet « dur » aurait de nouveau eu lieu, et elle aurait remarqué que l’homme avait dissimulé quelque chose sous le matelas juste après l’acte.
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Profitant d’un moment où il s’est absenté pour aller aux toilettes, elle a décidé de vérifier l’endroit en question. En soulevant le matelas, elle a fait une découverte terrifiante : il s’agissait d’une plaquette de comprimés. Après une recherche sur Internet, elle a rapidement constaté qu’il s’agissait d’un médicament abortif.
La préméditation et l’accès aux médicaments abortifs
Stephen Doohan était chef d’équipe au sein du service d’ambulance écossais. En apprenant que sa maîtresse était enceinte, il aurait utilisé, le jour même, l’intranet de son travail pour rechercher des médicaments abortifs. Résolu à ne pas avoir d’enfants, il aurait prémédité cette agression afin de provoquer l’avortement de la victime.
Ayant compris ce qui s’était passé, la femme a confronté son agresseur, qui l’a ensuite conduite à l’Edinburgh Royal Infirmary. Avant leur arrivée, il l’aurait convaincue de ne pas révéler les faits réels. Néanmoins, elle s’est rendue à l’hôpital le lendemain, accompagnée de sa sœur, où elle a malheureusement reçu la confirmation de l’avortement. Une enquête a été ouverte à la suite de sa plainte auprès du service d’ambulance écossais.
Le secouriste avait plaidé coupable en juin, et son avocat de la défense a déclaré : « J’exprime la profonde tristesse et le regret de Stephen Doohan pour les actes dont il est aujourd’hui accusé devant le tribunal. Sa position est qu’il est rempli de remords pour le mal qu’il a causé et l’abus de confiance que ses actions ont représenté. »