Des gens vandalisent les bornes de recharge pour revendre le cuivre au kilo !
Les bornes de recharge ont un nouveau problème… et ce n’est pas la panne de batterie. Des câbles disparaissent, d’autres sont juste coupés, comme si quelqu’un jouait aux ciseaux !
Le cuivre attire, le sabotage intrigue, et les théories fusent. Certains parlent de recyclage, d’autres de vengeance anti-électrique. Mais combien vaut vraiment un câble qui vient d’une borne de recharge ? Et pourquoi ce phénomène semble si localisé ?
Bornes de recharge vandalisées
Les bornes de recharge sont devenues des cibles faciles pour les voleurs de cuivre. Ils arrachent les câbles avant de les revendre au kilo, parfois dans des centres de recyclage. Ce phénomène inquiète les opérateurs et ralentit l’adoption des véhicules électriques.
À Aix-la-Chapelle, on recense plusieurs bornes victimes de vol dans un centre commercial. Un utilisateur sur Reddit raconte que les responsables réparent les câbles, puis les malfaiteurs les sectionnent de nouveau. Cette fois, il ne s’agit pas d’un simple vol de câbles, mais simplement d’une blague malsaine ! On peut même parler de sabotage pur et simple, selon certains témoignages.
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Des théories circulent sur l’identité des saboteurs de bornes de recharge. Certains accusent des habitants âgés, hostiles aux voitures électriques. D’autres pensent que les ferrailleurs ferment les yeux sur l’origine du cuivre. Le vandalisme semble s’arrêter à la frontière de la ville, ce qui alimente les soupçons. Dans tous les cas, cette situation crée la polémique.
Combien vaut le cuivre des câbles ?
Les câbles des bornes de recharge contiennent du cuivre, un métal très recherché. Sur les plateformes de recyclage, le cuivre rouge rigide et brillant est le plus rentable. Il peut se vendre jusqu’à 7,20 euros le kilo, selon les prix affichés sur Racheterie. Le cuivre souple ou non rouge est payé un peu moins, autour de 6,60 à 6,90 euros.
Chaque type de cuivre a d’ailleurs ses propres critères de qualité et de valorisation. Mais pour qu’on puisse le vendre, il faut nettoyer le cuivre et le débarrasser de tout résidu. Pas de peinture, pas de vernis, pas de graisse ni de colle sur les tuyaux. Les ferrailleurs exigent en effet un métal bien nettoyé, sinon le prix baisse fortement !
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Un câble bien nettoyé peut donc rapporter plusieurs dizaines d’euros. Pas étonnant que de plus en plus de bornes de recharge soient victimes de vandalisme. Certes, il faut du temps pour préparer et trier correctement les câbles. Mais les gains en valent la peine, et les voleurs sont prêts à investir de l’effort !
Bornes de recharge : entre opportunisme et hypocrisie
Certains justifient les vols en disant que le cuivre servira à construire des voitures électriques. Ils parlent de « bonne cause », comme si voler devenait un acte pour protéger l’environnement. Mais bien évidemment, cette logique est bancale et ne convainc pas tout le monde. Car détruire des bornes de recharge freine la transition vers l’électrique.
C’est donc une contradiction flagrante entre discours et actions ! D’autres s’interrogent sur le rôle des ferrailleurs dans cette affaire. Sont-ils complices ou simplement indifférents à l’origine du métal ? Il faut dire qu’ils acceptent le cuivre propre, même s’il vient des bornes de recharge !
Sur Facebook, les internautes commentent la situation avec ironie. « Il faudrait laisser une alimentation en 400v dans le câble de recharge… », a écrit un utilisateur. Tandis qu’un automobiliste a rappelé qu’« il y a plein de cuivre dans les radars automatiques… » avant de terminer par « Je dis ça, je dis rien… ».