La stratégie de la caissière du Carrefour à Laval fait un tabac sur TikTok !
Dites adieu à l’image de la caissière qui a envie de s’échapper à la première occasion. En effet, certaines affichent un air d’ennui à leur travail et jettent un coup d’œil impatient sur leur montre.
Aujourd’hui, les sociétés se démènent pour que leurs caissières se sentent à l’aise et surtout épanouies dans leurs jobs. Certaines entreprises réussissent à faire danser leurs employés pendant les heures de travail. Une ambiance qui se répand même au sein des familles, les incitant à faire leurs courses !
Cette caissière participe à la promotion de son hypermarché !
Les grandes enseignes l’ont bien compris : les réseaux sociaux constituent les plateformes où il faut être actif pour se faire de la publicité. Exit les pubs télévisées, l’heure est aux chorégraphies postées sur TikTok.
Pour ce faire, Carrefour diffuse des vidéos de ses salariés en train de se déhancher sur un air d’Aya Nakamura. Une caissière se trouve même propulsée au rang de visage de la marque. Avec trois de ses acolytes, Léonie donne de sa personne pour promouvoir l’image de son hypermarché.
Caissière de son état, elle prend un peu de son temps pour tourner et diffuser quelques contenus TikTok. La société participe joyeusement à ce regain de modernité. La preuve : les publications se font sur le compte de Carrefour Laval et non sur celui de Léonie. Une danse enregistre près de 6 millions de vues !
Une stratégie marketing déguisée en danse
Les posts de la caissière ressemblent à des actes spontanés de salariés voulant se donner un peu de bon temps. Cependant, la directrice de l’enseigne située à Mayenne révèle avoir « soutenu la création du compte ». Pour le cas de celui de Laval, Léonie porte fièrement son badge et son gilet et se démène entre les rayons.
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Cette jolie caissière a vu sa notoriété grimper en flèche. Les internautes traquent son compte personnel et cherchent à connaître son identité. En effectuant cette démarche, l’hypermarché suit les traces d’autres enseignes. À Cholet et en Bretagne, d’autres sociétés se sont mises en scène de la même manière.
Les salariés affichent la bonne ambiance qui règne dans leur boulot. En effet, les vidéos ne se focalisent pas du tout sur le métier de caissière ou d’hôtesse commerciale. Elles montrent l’unicité des employés et servent également à amuser la galerie. Des blagues et des clins d’œil à l’environnement culturel comme les télé-réalités fleurissent également.
Une caissière ambassadrice d’une campagne bien pensée
Comme dans la plupart des cas, cette tendance a vu le jour aux États-Unis. Ce pays d’innovation est toujours à l’affût de la moindre nouveauté surtout en matière de communication. Ainsi, il a exploité l’énorme potentialité des réseaux sociaux. Le Wall Street Journal (WSJ) a mené son enquête.
Il ressort que les grandes sociétés encouragent leurs salariés, caissière, pilotes et serveurs confondus, à devenir les ambassadeurs de leur lieu de travail à travers ces plateformes. Ainsi, ces vidéos apparemment ludiques et simples sont souvent scénarisées. Les participants suivent des formations et sont même triés sur le volet.
Les marques publient les visages les plus « présentables » ou « authentiques ». Les grands patrons y trouvent leur compte, car ils bénéficient d’une publicité à moindre coût, mais nettement plus impactant. Beaucoup de consommateurs se précipitent désormais dans un hypermarché précis. Leur objectif, bien sûr, est de rencontrer la caissière qui leur a tapé dans l’œil !