Son camping-car est revendu par l’Etat après être parti à la fourrière, il devient SDF
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L’histoire a rapidement fait le tour des médias. Un homme, qui a mis toutes ses économies dans un van aménagé, l’a perdu.
Après un problème de stationnement, il a été envoyé à la fourrière. Mais ayant des difficultés de paiement, le van a été revendu à l’Etat. Il se retrouve aujourd’hui SDF.
Un homme se fait enlever son van et devient SDF
Depuis presque un an, Jean-Pierre, un ancien ouvrier de la chimie, dort devant l’Ikea de Vénissieux (Rhône) avec sa chienne Oli.
À 60 ans passés, ce n’est pas le destin qu’il avait imaginé. En février 2023, il débarque à Lyon dans un camping-car Fiat Ducato qu’il a lui-même aménagé, acheté 56.000 euros avec toutes ses économies.
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Objectif : patienter jusqu’à la retraite en bossant à droite à gauche. Mais au printemps 2024, son van tombe en panne.
Trop grand pour être gardé par le garagiste, il est laissé dans la rue, où Jean-Pierre continue de vivre discrètement.
Le 18 mai, tout bascule. Jugé en stationnement dangereux, le véhicule est saisi avec sa chienne à l’intérieur.
Jean-Pierre, sans un sou, marche cinq heures pour récupérer Oli, sans savoir qu’il ne reverra jamais son van.
Comme l’a rapporté Le Progrès le 18 juin 2025, le véhicule est considéré comme abandonné après 15 jours et bascule dans le giron de l’État.
Une erreur qui lui coûte cher
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Sauf que Jean-Pierre n’a jamais été informé correctement. La lettre envoyée par la mairie est partie dans le Loir-et-Cher, à son ancienne adresse.
En novembre 2024, son camping-car est revendu pour 32.000 euros aux enchères publiques, sans qu’il touche un centime. « Le système est vraiment très mal foutu », lâche-t-il à nos confrères.
Et il n’a appris la vente que par les journalistes. Depuis, Jean-Pierre survit tant bien que mal grâce à un élan de solidarité. « Une quinzaine de personnes sont passées me voir », raconte-t-il, ému, après avoir reçu des dons de nourriture, d’argent, et même des propositions d’hébergement.
Il garde le cap, avec un rêve en tête : toucher enfin sa retraite et partir pour la Grèce, sans billet retour.
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