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« Ce qui me reste c’est mes larmes » Le chauffeur de l’accident de car de Puisseguin traumatisé

Publié par Claire JONNIER le 27 Oct 2020 à 18:33

C’était le 23 octobre 2016. Ce jour-là, dans un village de Gironde, l’accident de car de Puisseguin fait 43 morts dans un incendie. Et aujourd’hui encore, le chauffeur garde en mémoire cette scène d’une violence indicible et reste particulièrement traumatisé par cet événement. Découvrez son interview sur BFM TV :


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Accident de car de Puisseguin : un drame terrible

Cela fait maintenant 4 ans que l’accident de car de Puisseguin a eu lieu. Le 23 octobre 2016, ce sont 43 personnes qui décèdent dans un incendie. Pour la plupart, il s’agit de retraités en excursion et qui souhaitaient simplement s’offrir des vacances. Alors évidemment, 5 ans après le drame, beaucoup de questions restent en suspens.

Comment est-il possible que le feu soit parti si vite ? Est-ce le choc avec un semi-remorque qui a entraîné ce terrible drame ? Le résultat, c’est qu’en moins de 3 minutes, la plupart des passagers ont été asphyxiés par les fumées et dans l’incapacité de pouvoir sortir de véhicule. Alors, face à toutes ces questions sans réponse, c’est David, le chauffeur du bus qui se livre dans une interview à BFM TV.

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Le chauffeur traumatisé

Lors de son interview à BFM TV sur l’accident de car de Puisseguin, le chauffeur de bus apparaît extrêmement marqué par cet événement pour ne pas dire, traumatisé. C’est ainsi que rapidement, il ne peut retenir ses larmes et son émotion en relatant toute l’histoire. « Avant que les secours arrivent, vous attendez un quart d’heure, vingt minutes, et vous voyez le car se consumer petit à petit, et c’est dur, on n’est pas dans un film.»

Le souci, c’est qu’aujourd’hui, beaucoup de questions restent sans réponse et pour lui, c’est insupportable. « On ne sait toujours pas aujourd’hui s’ils ont souffert ou pas, mais ceux qui souffrent aujourd’hui, ce sont ceux que j’ai sauvés.» Il terminera par évoquer le terrible traumatisme qu’il a subi ce jour-là et dont il souffre, toujours, au quotidien. « Tout a brûlé, ce qu’il me reste, c’est mon combat, ce sont mes larmes, depuis l’accident, je n’ai plus goût à rien, plus goût à la vie. Ce dont j’ai envie, c’est qu’on me laisse en paix, pour me reconstruire.» Un témoignage poignant à découvrir en vidéo.

Source : BFMTV