Cédric Jubillar déchu de son autorité parentale sur ses deux enfants
L’affaire Jubillar continue de faire parler d’elle. Déjà marqué par un procès ultra médiatisé qui s’est conclu par une lourde peine, le dossier a connu un nouveau tournant ce 1er décembre 2025.
Comme l’ont rapporté La Dépêche du Midi et plusieurs médias dont BFMTV, la justice a décidé de retirer totalement l’autorité parentale de Cédric Jubillar. Une mesure qui s’inscrit dans la continuité du verdict rendu mi-octobre.
Cédric Jubillar condamné pour le meurtre de Delphine
Depuis le 17 octobre 2025, date à laquelle la cour d’assises du Tarn l’a condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa femme Delphine, le procès de Cédric Jubillar reste l’un des plus scrutés de l’année.
Quatre semaines d’audiences, un dossier dense, un corps jamais retrouvé… et malgré tout, un verdict clair, suivi d’un appel immédiatement annoncé par la défense.
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Comme l’a rappelé La Dépêche du Midi ce lundi 1er décembre 2025, cette nouvelle étape judiciaire s’inscrit dans la suite logique du procès pénal : la cour s’est penchée cette fois sur les intérêts civils, examinant notamment les droits du père envers ses enfants.
Les avocats des petits Louis et Elyah ont rappelé que, selon l’article 378 du Code civil, lorsqu’un parent est condamné pour un crime commis contre l’autre, la justice peut retirer totalement l’autorité parentale, une règle que Me Malika Chmani résumait d’ailleurs avec une formule lourde de sens : c’est une « mesure forte, logique et lourde de sens lorsque papa a tué maman ».
Il a été déchu de la garde de ses enfants
Ce 1er décembre 2025, la cour d’assises du Tarn a donc tranché : elle « ordonne le retrait total de l’autorité parentale » de Cédric Jubillar sur Louis et Elyah, comme détaillé par La Dépêche du Midi et confirmé par BFMTV.
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Concrètement, il perd tout droit de décision concernant leurs vies à savoir éducation, santé, choix du quotidien et n’a plus ni garde, ni droit de visite, ni possibilité d’intervenir.
Pour les avocats des enfants, cette décision « participerait à la reconstruction » du frère et de la sœur, aujourd’hui âgés de 11 et 6 ans et déjà placés sous la tutelle de leur tante maternelle.
La défense, elle, maintient vouloir faire appel, comme l’a rappelé 20 Minutes, précisant qu’elle attendait de recevoir « la décision civile pour relever appel ».
Une nouvelle bataille judiciaire se profile donc, même si beaucoup estiment que cette mesure était, comme le dit Me Chmani, « la suite logique » du verdict criminel.