À l’aéroport, une centaine d’animaux vivants sont retrouvés dans leurs valises
Le 27 juin dernier, les douaniers de l’aéroport de Bangkok ont mis la main sur un gigantesque trafic d’animaux sauvages. En effet, près d’une centaine d’espèces vivantes se trouvaient dans les valises de deux passagères. Parmi les animaux concernés : des tortues, des serpents et même… des porcs-épics.
Cet été, méfiez-vous de ce que vous mettez dans votre valise avant d’embarquer dans un avion. Encore faudrait-il que vous en preniez une. Même si certaines personnes, comme ces jeunes filles, sont prêtes à tout pour ne pas payer un supplément de bagage. Quoi qu’il en soit, vous savez sûrement que certains objets sont strictement interdits, même en soute. Pourtant, certains malfaiteurs sont prêts à prendre tous les risques.
Elles voyagent avec 109 animaux vivants dans leurs valises
Quelques minutes avant d’embarquer dans un vol depuis Bangkok vers Chennai, à l’est de l’Inde, deux passagères ont été soumises à un classique contrôle douanier. Au moment de passer leurs bagages aux rayons X, les agents de l’aéroport repèrent alors quelque chose d’anormal.
En effectuant une fouille des valises, l’impensable se produit. Appelés en renfort, les agents de protection de la faune découvrent finalement 109 animaux entassés dans des conditions inhumaines. Parmi eux, deux tatous et porcs-épics, ainsi que des reptiles dont des caméléons, des tortues et des serpents. Deux iguanes sont également morts pour cause… de déshydratation.
Two Indian women were arrested Sunday night at Suvarnabhumi Airport trying to board a TG flight with luggages filled with protected wildlife including 20 live snakes, 2 albino porcupines, 2 armadillos, 35 turtles & 50 lizards. The flight was heading to Chennai. #Thailand #KE pic.twitter.com/5mFbQjEKSM
— Khaosod English (@KhaosodEnglish) June 27, 2022
Immédiatement, les coupables sont arrêtées et conduites vers le poste de police de l’aéroport. Il s’agit de deux touristes indiennes. Nithya Raja, 38 ans, et Zakia Sulthana Ebrahim, 24 ans, sont accusées d’avoir « violé les réglementations relatives à la faune, aux maladies animales et aux importations ».
Ils étaient destinés à être vendus dans un trafic illégal
Le trafic d’animaux sauvages est monnaie courante en Asie du Sud-Est, et particulièrement en Thaïlande. Pourtant, la pandémie avait permis une baisse drastique des découvertes macabres de ce genre.
Interrogé par l’AFP, Sathon Konggoen, chef du bureau d’inspection de la faune de l’aéroport, a déclaré que « ce genre de cas s’est déjà produit à plusieurs reprises parce que ces animaux se vendent à des prix élevés en Inde ». Il estime que les deux touristes auraient pu les revendre pour des sommes atteignant plusieurs milliers de dollars.
Les animaux sont maintenant en lieu sûr. On espère qu’ils couleront des jours paisibles bien loin du trafic illégal qui revient en force depuis la réouverture des frontières.