Un bébé meurt décapité à la naissance… le médecin diffuse la vidéo
L’histoire est atroce. Il y a quelques jours, une famille a touché plus de 2 millions de dollars l’indemnité. Un médecin a fait fuité des vidéos de son bébé après que ce dernier ait été décapité lors d’un accouchement. La vidéo avait été prise afin de servir à l’autopsie.
Un couple reçoit 2 millions d’euros d’indemnité
L’histoire bouleversante de Jessica Ross et Treveon Isaiah Taylor Sr. a secoué la Géorgie. Leur bébé, Treveon Jr., est mort-né en juillet 2023 après un accouchement compliqué à l’hôpital Southern Regional Medical Center, près d’Atlanta.
Le travail avait duré des heures, sans césarienne, et selon la plainte, « une traction excessive » exercée par l’obstétricien aurait provoqué une « décapitation, une fracture du crâne et des os du visage« .
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À l’époque, les jeunes parents n’avaient pas été informés de l’état exact du corps : ce sont les pompes funèbres qui les ont alertés, choquées par les blessures.
Désireux d’avoir des réponses, le couple a donc confié l’autopsie à un médecin indépendant, le Dr Jackson Gates.
Sauf que ce dernier a ensuite posté les images de l’examen sur Instagram, sans leur autorisation. Le 21 juin 2025, l’agence Associated Press révélait que le jury avait tranché : le couple recevra 2,25 millions de dollars en dommages et intérêts pour la publication de ces vidéos choquantes.
Le médecin se confond en excuses
Le médecin, habitué à partager ses autopsies sur les réseaux « à des fins pédagogiques », a retiré une première fois les images… avant de les republier.
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Son avocate a assuré qu’« il était profondément désolé » et qu’« il ne l’aurait jamais fait s’il avait su que les parents allaient tomber dessus ».
Mais pour le couple, la confiance a été brisée : « Ce jeune couple lui faisait confiance en lui confiant les restes de leur précieux bébé. Jackson Gates, en retour, leur a rendu cette confiance en publiant des images horribles de leur enfant à la vue du monde entier », ont déclaré leurs avocats.
Le dimanche 22 juin 2025, nos confrères de Cnews ajoutait que l’affaire judiciaire ne s’arrêtait pas là : les parents ont aussi lancé une procédure contre l’hôpital, l’obstétricienne et six infirmières, toujours en cours.
De son côté, le médecin a dénoncé sur Facebook « une erreur judiciaire complète », avant de supprimer sa publication.