Disparition du petit Émile : ces nouveaux éléments qui pourraient faire avancer l’enquête
Six mois après la disparition du petit Émile, les recherches se poursuivent. Et si la zone a été ratissée à plusieurs reprises, les enquêteurs se focalisent désormais sur une autre donnée : la téléphonie. C’est pourquoi, au cours des dernières semaines, ils ont recueilli un nombre considérable de données téléphoniques qui vont être analysées avec attention.
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La disparition du petit Émile élucidée grâce aux données téléphoniques ?
Toujours aucune trace d’Émile. Malgré tout, les enquêteurs gardent espoir et restent mobilisés en nombre sur l’affaire. Récemment, ils se sont attelés à la collecte des données téléphoniques des personnes ayant gravité autour du Vernet les premiers temps de la disparition du garçonnet.
Résultat, ils ont recueilli des centaines de données qu’ils s’apprêtent maintenant à analyser. L’enquête n’ayant pas permis de « déterminer pourquoi et comment l’enfant a disparu » , le procureur de la République se raccroche aux résultats obtenus au moyen de la téléphonie.
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Une méthodologie qui peut s’avérer payante en ces temps où nos téléphones sont devenus un véritable prolongement de nous-mêmes. Seule ombre au tableau : la zone ayant été fouillée à diverses reprises, notamment au cours de battues, le nombre de données recueillies est colossale.
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Les événements marquants des derniers mois
Cela fait désormais six mois que l’affaire Émile tient la France en haleine. Qu’est-il arrivé au garçonnet, qui aurait fêté ses 3 ans le 24 novembre dernier ? Une date compliquée pour sa mère, qui en a profité pour passer un appel aux potentiels kidnappeurs.
« Dites-nous où est Émile ! Par pitié ! S’il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui ! Rendez-le-nous ! Par pitié ! S’il est mort, dites-nous où il se trouve. Ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir. […] Ne nous laissez pas vivre, le restant de nos jours, ainsi que nos familles, avec cette angoisse qui nous broie le cœur » , implorait la jeune femme dans un message largement diffusé par les médias.
Depuis, l’enquête se poursuit. Interrogé à propos de l’affaire, le maire du Vernet est convaincu d’une chose : le fautif n’est pas un habitant du village. « Je n’ai même pas de doutes sur le fait que quelqu’un soit susceptible d’avoir fait une chose pareille » , assurait François Balique en novembre dernier.
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