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Egypte : Il utilise le coronavirus comme excuse pour commettre l’impensable!

Publié par Elodie Gros-Désir le 09 Juin 2020 à 7:34

En Egypte, l’excision est interdite depuis 2008. Pourtant, trois jeunes filles ont subi une intervention illégale à la demande de leur père. Un médecin leur a administré une anesthésie en prétextant un vaccin contre le coronavirus. Il en a ensuite profité pour réaliser trois excisions sur les jeunes filles.

Egypte excision filles

 

 

 

 

 

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Elles devaient recevoir un vaccin contre le coronavirus

C’est la mère des jeunes filles qui a alerté les autorités égyptiennes. Divorcée du père des enfants, elle a décidé de le dénoncer en apprenant ce que ses filles avaient subi. Pour rappel, l’homme a fait venir un médecin à son domicile en prétextant un vaccin contre le coronavirus. Confiantes, les mineures se sont laissé faire. Mais ce n’est pas un vaccin mais une anesthésie qui leur est administrée. Quand elles se sont réveillées quelques heures plus tard, elles avaient « les jambes attachées » et « ressentaient une douleur au niveau de l’appareil génital », a stipulé le parquet. Les examens réalisés sur elles ont révélé « l’excision de parties de leurs organes génitaux externes ».

Cette pratique à l’origine extrêmement répandue en Egypte est interdite depuis 2008. Malheureusement, elle y est toujours pratiquée.

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L’excision une pratique inhumaine et illégale

L’excision est une pratique à l’origine très répandue dans certaines parties du globe. Aussi appelée mutilation sexuelle féminine, elle désigne l’ablation du clitoris ou des petites lèvres. Elle a été instaurée il y a plusieurs siècles afin de contrôler la sexualité des femmes ou encore dans le cadre de croyances liées à la religion. En Egypte, de nombreuses personnes pratiquent l’excision malgré l’interdiction en vigueur. Dans ce pays majoritairement musulman conservateur, l’excision est considérée comme un moyen de préserver la chasteté des jeunes filles.

Réalisée de manière complètement illégale, cette pratique conduit parfois à des drames. En janvier 2020, la petite Nada Hassan Abdel Maqsood est décédée des suites d’une opération où elle subissait une excision. Le médecin responsable de sa mort avait d’ailleurs été relâché par les autorités. L’excision a beau être considérée comme un crime dans plusieurs pays dont l’Egypte, 90% des femmes subissent encore cette opération en Egypte.

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Source: Slate