Un élève de CE2 apporte des couteaux à l’école et projette de « tuer » sa maîtresse
Si on peut retrouver des cartes Pokémon, des cahiers et des stylos dans le cartable d’un élève de primaire, on y trouve rarement des couteaux. Pourtant, lors d’une fouille inopinée des cartables dans une école du Loir-et-Cher, l’équipe pédagogique découvre qu’un enfant de 9 ans a apporté des couteaux dans l’enceinte de l’établissement. Il projetait de « tuer » sa maîtresse.
Il apporte des couteaux dans son établissement scolaire pour tuer sa maîtresse
Le 23 juin dernier, à l’école primaire Jules Ferry, à Vendôme, dans le Loir-et-Cher, l’équipe pédagogique décide d’organiser une fouille des cartables des élèves. Le personnel s’attend évidemment à trouver quelques objets interdits par le règlement, comme des cartes, ou des consoles. Mais ils ne s’attendaient pas à ce qu’un garçon de 9 ans apporte des couteaux.
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Alors que les rixes devant les établissements sont de plus en plus nombreuses, la fouille inopinée des sacs est de plus en plus courante. L’objectif est d’assurer la sécurité des élèves dans l’enceinte de l’établissement. Mais trouver des couteaux dans le cartable d’un élève de CE2, ce n’était pas ce à quoi s’imaginer l’équipe pédagogique.
Les trois couteaux sont confisqués, et la directrice de l’établissement informe la directrice académique et l’autorité préfectorale de l’incident. Mais le lendemain, c’est le procureur de la République qui prend l’affaire en main. En effet, la gravité du geste interroge le parquet de Blois. L’enfant projetait, avec deux camarades, de tuer sa maîtresse.
L’enfant ne sera pas mis en examen, les parents entendus par le procureur
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L’élève de CE2, âgé de 9 ans, avait donc une idée derrière la tête. En apportant les couteaux à l’école, ce dernier avait mis en place un plan, avec deux autres camarades de classe. Si la maîtresse ne se doutait de rien, la fouille inopinée tombait bien. Cependant, les trois élèves n’auraient pas pu faire beaucoup de mal.
Selon les informations du procureur de la République, les couteaux étaient « à bout ronds ». Mais alors, que va-t-il se passer pour les trois enfants ? Pas grand-chose. « Au regard du très jeune âge » de l’élève, ce dernier ne fera pas l’objet de poursuites pénales. Le procureur insiste également sur le fait « qu’il n’y a eu aucun passage à l’acte ou tentative ». Cependant, les parents ont du souci à se faire.
« Les parents concernés seront entendus. Je vais demander à ce qu’une évaluation sociale soit réalisée par les services de protection de l’enfance du département » affirme le procureur de la République. Car oui, apporter des couteaux à l’école est un acte très préoccupant. L’équipe pédagogique pourrait bien porter plainte.