Une élève oubliée dans l’infirmerie, elle se retrouve enfermée dans son collège
Les faits se sont déroulés au collège de Saint-Jean-de-Sauves, dans la Vienne. Le 28 novembre dernier, une élève se rend à l’infirmerie car elle ne se sent pas bien. Mais la collégienne n’imaginait pas se retrouver enfermée dans l’établissement scolaire. De son côté, sa mère dénonce un manque de surveillance.
Elle se rend à l’infirmerie, s’endort et se retrouve enfermée dans son collège !
Aucun enfant ne rêve d’être enfermé seul dans son collège. D’ailleurs, ça a été un vrai cauchemar pour une collégienne de 11 ans. Le vendredi 28 novembre 2025, alors qu’elle se trouve dans son établissement scolaire de Saint-Jean-de-Sauves (Vienne), la jeune fille de 11 ans ne se sent pas bien.
Les faits, relatés par la Nouvelle République, indiquent alors qu’elle avertit les surveillants de son état vers 11 heures. La conseillère principale d’éducation du collège lui dit alors de se rendre à l’infirmerie. Cependant, l’infirmière est absente ce jour-là. Elle décide alors de se reposer un peu.
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Vers 12h, elle va déjeuner avant de retourner se coucher sur le lit de l’infirmerie. Epuisée, elle s’endort et ne se réveille qu’à 19 heures. Au départ, elle ne comprend pas ce qui se passe. Pourtant, la jeune fille vient d’être enfermée dans l’établissement scolaire. Les employés l’ont oublié à l’infirmerie.

La mère de la jeune fille en colère contre l’établissement
Lorsqu’elle se réveille, l’élève découvre alors un collège déserté. Les professeurs, les surveillants et les collégiens sont tous rentrés chez eux pendant qu’elle dormait. Heureusement, elle avait son téléphone portable avec elle et a pu joindre sa mère. Au téléphone, elle lui explique alors qu’elle est seule dans l’établissement, et qu’elle ne peut pas en sortir.
Le personnel du collège a bien fait son travail en fermant toutes les portes… À un détail près : vérifier que tous les élèves ont quitté l’établissement. La femme se rend alors au collège de sa fille, et ne trouve pas non plus d’issue. Elle appelle alors la gendarmerie. Une gestionnaire de l’établissement viendra finalement ouvrir les portes pour la collégienne.
Le principal n’était plus sur les lieux au moment des faits. Il a cependant appelé la famille afin de prendre des nouvelles de l’élève et de s’assurer qu’elle n’était pas traumatisée par l’événement. Mais pour la mère, il s’agit d’un manque de surveillance. Elle exige des explications de la part du personnel et du directeur du collège.