Exécution à mort « bâclée » ? Un condamné à mort aurait atrocement souffert avant de succomber
Le jour de son exécution, ce prisonnier enfile sa cagoule et attend tranquillement ses bourreaux. Il n’a même pas fait de déclaration finale ! Mais ce qui était censé être une procédure de quelques secondes se prolonge beaucoup plus longtemps. Son avocat réclame justice !
Il pensait à une exécution rapide !
Mikal Mahdi avait 23 ans quand le tribunal a prononcé la peine capitale à son encontre, en 2006. Le motif d’inculpation ? Un double meurtre, dont un civil et un policier. Le second était tellement barbare que le juge le compare à « l’incarnation du mal ». En effet, il a brûlé le corps de sa victime après lui avoir tiré dessus à huit reprises !
Au cours de son procès, Mikal n’a jamais nié les faits. Dans d’autres circonstances, cela aurait pu l’aider. Mais son crime est beaucoup trop grave pour qu’on le laisse en liberté ! Il a alors le choix entre trois modes d’exécution possibles : la chaise électrique, l’injection létale et le peloton. Sans hésiter, il choisit le troisième !
D’après son avocat David Weiss, Mikal préférait cette méthode, car il voulait en finir le plus rapidement possible. Dans l’État de la Caroline du Sud, il est le deuxième homme à choisir cette méthode. Le premier est un dénommé Brad Sigmon, accusé d’avoir assassiné les parents de sa petite-amie.
Des rapports d’autopsie accablants !
Le jour de l’exécution, douze personnes étaient présentes sur les lieux, dont l’avocat et les représentants de la loi. Le Département des services correctionnels de Caroline du Sud (SCDC), a choisi trois tireurs d’élite pour fusiller Mikal. Afin qu’ils ne ratent pas leur cible, on a même placé une cible rouge au niveau de son cœur !
Mais ce qui devait se terminer en une quinzaine de secondes a pris plus de temps que prévu. D’après les témoins, Mikal aurait mis environ 80 secondes avant de s’évanouir. Les médecins n’ont constaté son décès que plusieurs minutes après ! David Weiss décide alors de mener sa propre enquête pour élucider cette anomalie.
Il a obtenu les résultats de l’autopsie de Mikal. Là, il remarque que seules deux balles ont atteint son client, le troisième étant introuvable. De plus, seul l’un d’eux a atteint le cœur, l’autre ayant fait des ravages dans les organes internes. Tout de suite, l’avocat clame une exécution « bâclée » qui a conduit à des « souffrances prolongées » chez Mikal.
Toujours d’après David Weiss : « Mikal a subi une mort atroce. Nous ignorons ce qui s’est passé, mais son exécution n’a rien d’humain. Les conséquences sont terrifiantes pour quiconque est confronté au même choix que Mikal. Le refus de la Caroline du Sud de reconnaître ses échecs en matière d’exécutions est inadmissible ».
La réaction des autorités !
Pour se défendre, la SCDC déclare que deux balles sont entrées au même endroit et ont suivi la même trajectoire lors de cette exécution. Leurs tireurs d’élite auraient réalisé une prouesse similaire lors de leurs entraînements. Ce qui explique le niveau de dégâts au niveau de ses organes internes !
Par ailleurs, ils n’ont trouvé aucun autre impact de balle dans la pièce. Ainsi, cette institution « réfute fermement » les accusations de l’avocat de Mikal. Toutefois, ce dernier ne compte pas s’arrêter là et poursuit ses investigations !
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