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Une fillette de huit ans déshabillée et fouillée au corps par le personnel pénitentiaire lors d’une visite à son père

Publié par Claire JONNIER le 28 Jan 2020 à 18:33

Indignation générale dans l’État de Virginie ! Alors que cette fillette de huit ans se rend à la prison de Buckingham pour une visite à son père, elle se retrouve à être fouillée au corps par le personnel pénitentiaire. Un acte que le Centre pour la justice pénale et juvénile ne laisse absolument pas passer en demandant des sanctions.

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Une fillette de huit ans se fait fouiller au corps

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C’est un fait-divers rapporté par le NY Daily News. Dans l’État de Virginie, une fillette de huit ans avait décidé de rendre visite à son père dans la prison de Buckingham à Dillwyn. Ce jour-là, elle se présente avec la petite amie de son papa, Diamond Peerrman qui n’est pas son tuteur légal. Et rapidement le personnel pénitentiaire décide d’effectuer une fouille au corps.

Selon Mlle Peerman, la fillette a été prévenue que si elle refusait, elle ne pourrait pas rendre visite à son père. C’est ainsi qu’elle sera déshabillée et fouillée par le personnel. Étrange, dans la mesure où la loi de l’État de Virginie stipule qu’un tuteur légal doit donner son consentement pour qu’un mineur soit fouillé au corps. Et évidemment, face à cet acte particulièrement traumatisant, la jeune fille envoie immédiatement un texto à sa maman pour faire part de cet incident. « Hé maman, je suis tellement folle que la prison a dû me déshabiller avec tous mes vêtements, cela ne fait pas de mal. »

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Le Centre pour la justice pénale et juvénile s’en mêle

Lorsque la mère apprend que la fillette de huit ans a été fouillée au corps pour rendre visite à son père, elle fait immédiatement entendre sa voix auprès du Centre pour la justice pénale et juvénile. Et en retour, le verdict tombe ! En effet, Daniel Macallair, le chef du centre explique : « Il est généralement admis que dans le domaine de la justice pénale, vous ne devez pas fouiller les jeunes enfants à nu. »

Finalement, Lisa Kinney, la directrice des communications du centre pénitentiaire fait un communiqué par mail dans ce sens : « c’est profondément troublant et représente une violation de notre protocole. Nous nous excusons sincèrement auprès de cet enfant et de sa famille et nous prendrons immédiatement des mesures disciplinaires contre la personne responsable. »