Un homme amputé d’une jambe après un vaccin contre le Covid-19, il porte plainte contre AstraZeneca
Le Covid-19 n’en finit pas de faire parler de lui. Pendant de longues semaines, les Français ont été obligés de se faire vacciner contre le virus.
Mais celui-ci n’aurait pas été sans conséquence. Et ce n’est pas Hervé Mangeant qui dira le contraire. En effet, il a été amputé de la jambe après s’être fait vacciner. Il a décidé d’attaquer AstraZeneca en justice.
Un homme amputé après un vaccin contre le Covid-19
Depuis qu’il a reçu une dose du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 le 29 mars 2021, la vie d’Hervé Mangeant, ancien militaire vivant dans le Gard, a complètement déraillé.
À peine deux semaines plus tard, il commence à avoir de violentes douleurs au pied droit, qui devient progressivement blanc.
Transporté d’urgence à l’hôpital d’Avignon, le diagnostic tombe comme un couperet : thrombose sévère, il faut l’amputer. « Après analyse, les médecins de l’hôpital avaient vu que je n’avais plus de plaquettes dans mon sang. Il n’y avait plus rien à faire. À six jours près, c’était la mort », a-t-il raconté au Progrès le 2 mai dernier.
Il perd sa jambe, son emploi, son autonomie et se retrouve plongé dans un quotidien bouleversé. « Toute ma vie a changé. Je n’ai plus de vie amoureuse. Par moment c’est difficile », confie-t-il à nos confrères.
Depuis, il se bat en justice contre le laboratoire AstraZeneca, qu’il tient pour responsable.
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Il a décidé de porter plainte
Avec son avocat, Hervé Mangeant enclenche une procédure judiciaire, convaincu que le vaccin est à l’origine de sa thrombose.
Longtemps, il a été pris pour un illuminé, selon ses mots : « Au début, on me prenait pour un fada. Ils ont essayé de chercher la petite bête […]. Mais là ça prouve le contraire. »
Une expertise médicale décisive a été menée le 18 octobre 2024 au CHU de Grenoble. Deux spécialistes concluent sans détour : « Nous retenons un lien direct et certain entre le vaccin et la thrombose. »
Une première victoire dans son combat contre AstraZeneca, même si le procès sur le fond n’a pas encore eu lieu.
L’audience devrait se tenir au tribunal d’Avignon courant du premier trimestre 2026, comme le précise Le Progrès.
Pour Hervé Mangeant, cette reconnaissance médicale est déjà une étape importante. Il espère désormais que la justice lui donnera raison.