La « clé d’étranglement » bannie et remplacée par d’autres techniques
La « clé d’étranglement », technique d’interpellation policière très contestée, est officiellement interdite. Elle sera remplacée par trois autres techniques.
>>> A lire aussi : Alerte enlèvement : un enfant de 8 ans kidnappé par son père dans les Côtes-d’Armor
Proscrite chez les gendarmes, la « clé d’étranglement » est désormais interdite pour les policiers
Cette technique d’interpellation controversée avait été mise en cause dans l’affaire Cédric Chouviat. En janvier 2020, lors d’un contrôle, ce livreur âgé de 42 ans avait été plaqué au sol avec son casque de moto. Après avoir subi une clé d’étranglement, il avait fait un malaise. Transporté de toute urgence à l’hôpital, il y est décédé deux jours plus tard.
Par la suite, l‘abandon de cette technique a été déclaré en janvier 2020 par l’ancien ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Cependant, certains policiers l’utilisaient toujours, faute de directive sur des pratiques similaires d’interpellation.
Chez les gendarmes, l’étranglement est banni depuis plusieurs années. Ainsi, « toute contrainte sur le rachis et toute pression thoracique sont interdites« , a expliqué le général Bertrand Cavallier.
>>> A lire aussi : Braquage en trottinette à Paris : 2 à 3 millions de bijoux volés !
Des alternatives pour stopper cette pratique dangereuse
Dans un courrier adressé aux responsables de la police, Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, avait expliqué que la « clé d’étranglement« présentait « des risques. » De ce fait, cette technique sera définitivement bannie.
D’autres solutions à la « clé d’étranglement » ont enfin été révélées. Trois techniques d’interpellations moins dangereuses seront enseignées aux policiers : « l’amener au sol par pivot« , « l’amener au sol par contrôle de demie épaule« ainsi que « la maîtrise par contrôle de la tête. »
Ainsi, ces nouvelles techniques reposeront sur « le principe de gradation de la force en fonction de la résistance de l’individu. » L’objectif est, évidemment, de ne plus « avoir recours à une pression continue et prolongée au niveau du larynx. » Il reste désormais à convaincre les policiers et les syndicats de l’efficacité de ces nouvelles techniques d’interpellation.
>>> A lire aussi : Violences policières : Nouvelles arrestations suite à l’agression de Michel Zecler !