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Scandale à Pontoise ! La maire locale dénonce une mauvaise gestion de l’argent public, générant des milliards d’euros de pertes

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Les procédures pour réaliser des achats publics seraient une « grande arnaque » envers les contribuables. La maire de Pontoise vient de lâcher une véritable bombe !

Nos impôts, censés améliorer notre cadre de vie, bénéficieraient-ils seulement à une poignée de personnes ? C’est ce qui semble se produire, vu l’incroyable constatation de la maire de Pontoise. Sa découverte vient d’un simple café, qu’elle a pris dans son bureau. Mais derrière, se trouvent des écarts qui valent des milliards d’euros !

La maire de Pontoise hausse le ton !

Tout a commencé lorsque Stéphanie Von Euw, la maire de Pontoise, a jeté un coup d’œil à sa cafetière. En regardant la marque, elle s’aperçoit que l’appareil est disponible un peu partout. Un client ordinaire peut l’avoir pour 60 €. Sauf que dans la facture, sa municipalité a dû payer 160 € pour l’obtenir !

S’ensuit alors une véritable réaction en chaîne afin de découvrir la vérité. La maire a sollicité l’aide de nos confrères de Ouest-France pour la transparence. Ensemble, ils ont procédé à une comparaison des prix. Certes, les prix de certains produits étaient similaires à ceux sur le marché. Mais certains articles sont nettement plus chers que la normale !

Stéphanie Von Euw mentionne un vidéoprojecteur qui leur a coûté 1 035 €, alors que son prix est de 739 €. Il en va de même pour une bouilloire à 60 €, mais qui coûte 35 € pour les particuliers. La différence des prix peut monter jusqu’à 500 € pour certains articles. Au centre du débat se trouvent les centrales d’achat !

Ce qu’en disent les responsables des centrales !

Pour la maire de Pontoise, la situation est carrément honteuse. D’après elle, il s’agit là d’une « grande arnaque ». Elle ajoute aussi : « On a le sentiment de se faire avoir ». Dans une vision plus globale, en 2024, l’OECP évalue le montant des commandes publiques à plus de 233 milliards d’euros.

La Cour des comptes européenne parle de plus de 400 milliards d’euros en achats publics. Ce qui accentue les suspicions de la maire de Pontoise sur une mauvaise gestion. Dans son viseur se trouvent les centrales d’achat, dont les volumes annuels sont époustouflants. Entre autres, on recense surtout l’Ugap, le Resah, ou encore l’UniHA.

Edward Jossa, directeur général de l’Ugap, parle de prix « globalement compétitifs ». Mais aussi qu’il « faut raisonner panier global, pas produit par produit ». Ce à quoi la maire de Pontoise répond : « Il reconnaît donc l’existence de prix bien supérieurs au marché. Ce qu’on reproche à l’Ugap, c’est qu’on ne puisse pas comprendre comment ces prix publics sont fabriqués ».

L’État compte bien tirer tout cela au clair !

En réalité, ce gigantesque écart est assez facile à expliquer. Quand l’État commande du matériel, elle s’adresse aux centrales d’achat. Ces dernières contactent alors des distributeurs qui, à leur tour, se rendent auprès des fabricants. Chacun applique une « petite marge » selon ses contributions. D’où la situation que la maire de Pontoise compte bien dénoncer !

Stéphanie Von Euw n’est pas la seule élue qui veut que ce genre de gaspillage cesse. Aux côtés de cette maire se trouve aussi le député Philippe Vigier. En ce moment, l’Inspection générale des finances est en train de démêler toute cette affaire. Espérons que cela puisse améliorer la gestion de l’argent que nous versons tous les ans !