Elle emmène son petit-fils à la plage en pleine alerte tsunami pour lui montrer un tsunami « pour qu’il apprenne »
Alerte tsunami au Pérou : une mamie emmène son petit-fils à la plage pour « qu’il apprenne ». La scène sidère les internautes.
Le matin du 30 juillet 2025, une scène improbable a été filmée à Lima. Ce même jour, le Pérou déclenchait une alerte au tsunami, après un puissant séisme de magnitude 8,8 survenu au large de la péninsule du Kamtchatka, en Russie. Dans ce contexte, une grand-mère péruvienne a décidé d’emmener son petit-fils… à la plage.
Aller à la plage… pour voir un tsunami
Plutôt que de fuir les côtes comme recommandé, cette habitante de Chorrillos a confié aux caméras de Latina Noticias qu’elle voulait « voir à quoi ressemble un tsunami ». Elle a ajouté : « Je voulais que mon petit-fils voie aussi, qu’il apprenne. »
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Son calme déconcertant face au danger a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Ainsi, les internautes l’ont surnommée Abuelita tsunami (Mamie tsunami en espagnol).
Alors que les autorités péruviennes avaient fermé 65 des 121 ports du pays et appelé la population à éviter les zones côtières, la grand-mère a relativisé les risques : « On nous a dit que c’était préventif, pas à haut risque. C’est une précaution, on ne sait pas quelle sera la hauteur des vagues. »
Mamie tsunami : une escapade qui aurait pu mal finir
Pendant ce temps, les effets du séisme se faisaient sentir à travers le Pacifique. En Russie, un mini-tsunami a touché le port de Severo-Kourilsk, inondant une usine de pêche et détruisant plusieurs bâtiments. Le désastre a tué une personne et blessé plusieurs autres qui tentaient de fuir.
Parallèlement, au Japon, les autorités ont appelé près de deux millions de personnes à évacuer. Même la Californie a enregistré des vagues de plus d’un mètre. En somme, un phénomène aux risques bien réels.
Heureusement, aucun incident n’a été signalé au Pérou, et Mamie tsunami et son petit-fils s’en sont sortis indemnes. Cette histoire insolite rappelle à quel point les alertes naturelles peuvent être prises à la légère. Cela surtout lorsque l’information manque de clarté pour le grand public.
