Elle meurt pendant 17 minutes après un cours de sport : elle dévoile ce qu’elle a vu
Victoria Thomas a eu la peur de sa vie. Alors qu’elle était en pleine séance d’haltérophilie dans une salle de sport de Gloucester en Angleterre, elle a fait un arrêt cardiaque.
La jeune sportive est morte pendant 17 minutes avant de revenir à la vie. Désormais rétablie, elle a raconté ce qu’elle a vu pendant ces longues minutes.
Elle décède pendant 17 minutes
Lundi 28 juillet 2025, nos confrères du Greater Birmingham Chambers ont relayé le témoignage saisissant de Victoria Thomas, une Britannique de 35 ans qui a littéralement vu la mort de près.
Ce jour-là, en pleine séance de musculation à Gloucester, elle s’est sentie « vidée » avant de s’effondrer : son cœur venait de lâcher. Pendant 17 minutes, elle a été cliniquement morte.
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Ce qu’elle raconte ensuite donne froid dans le dos : « Mon monde est devenu noir, il n’y avait rien », avant de se voir, flottant au plafond, observant son propre corps au sol.
« Je n’ai pas vu de lumière, ni ressenti de paix, je me regardais juste… Je pouvais voir des machines jaunes autour de moi. »
Ramenée à la vie par les secours, elle passe trois jours dans le coma et reçoit un défibrillateur implanté, un petit appareil capable de relancer son cœur à tout moment.
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Elle était atteinte d’une maladie
Mais son histoire ne s’arrête pas là. En 2021, enceinte de 24 semaines, les médecins identifient enfin la cause de ses multiples arrêts cardiaques : la maladie de Danon, une affection génétique très rare.
Son petit garçon, Tommy, naît prématurément à 30 semaines. En 2022, son cœur ne fonctionne plus qu’à 11 %.
« J’ai demandé combien de temps il me restait. Ils m’ont dit : quelques mois », confie-t-elle à The Mirror. C’est finalement en avril 2023 qu’elle reçoit une greffe du cœur.
Aujourd’hui, à 41 ans, Victoria se porte bien, son fils aussi qui n’a pas hérité de la maladie. Elle prépare désormais les Jeux mondiaux des transplantés 2025 en Allemagne, fière de vivre « une deuxième chance » et d’être « encore là pour être maman »