Meurtre de Lola : « Je pensais que c’était un mouton », les explications glaçantes de Dahbia Benkired au procès
Questionnée sur les inscriptions retrouvées sous les pieds de Lola, Dahbia Benkired donne une explication pour le moins surprenante.
Les derniers instants de Lola
Le procès s’achève ce 23 octobre. En attendant, la Cour tente désespérément de comprendre la raison qui a poussé Dahbia Benkired à commettre un tel geste. Les explications de la prévenue — tantôt sensées, tantôt absurdes – ne permettent malheureusement pas d’obtenir de réponses à cette question. Pour rappel, les faits remontent au 4 octobre 2022 et prennent place dans le 19e arrondissement de Paris. Lola, 12 ans, revient alors du collège quand elle croise la route de celle que les médias surnomment Dahbia B.
Âgée d’une vingtaine d’année, la jeune femme inspire confiance à Lola qu’elle approche sans difficulté. On ne sait comment, elle parviendra à l’attirer jusque dans l’appartement de sa sœur — chez qui elle vit à ce moment-là. C’est alors que commencent de longues minutes de calvaire pour Lola.
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Mon compte-rendu d'audiences d'hier, à lire sur le site de @MarianneleMag
Troisième journée du procès de Dahbia Benkired, accusée du meurtre de la petite Lola Daviet. L’audience s’enfonce… pic.twitter.com/puJ6SoARR8
— Etienne Campion (@EtienneCampion) October 22, 2025
Forcée de prendre une douche, l’adolescente sera ensuite vi*lée, torturée, puis ligotée. Elle finira par décéder, étouffée par le scotch qui lui entoure le visage. Ce, sous le regard indifférent de son bourreau qui savoure alors un café tout en écoutant de la musique. Après s’être assurée du décès de sa victime, Dahbia B. lui inscrit les chiffres 0 et 1 sous les pieds avant de la placer dans une malle qu’elle déposera au pied de l’immeuble.
« Vous n’allez pas me croire »
Arrêtée dans les jours qui suivent la découverte macabre, la jeune femme avoue le crime. Froide, « arrogante », voire manipulatrice, elle n’émet alors aucun remord. Elle adressera néanmoins une lettre d’excuses à la famille de Lola dans les mois qui suivent le crime.
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Ce 22 octobre, les magistrats manifestent leur incompréhension face à un détail : pourquoi a-t-elle inscrit les chiffres 0 et 1 sous les pieds de Lola ? S’ils sont désormais familiers du caractère imprévisible de Dahbia B., rien ne laissait présager une telle réponse.
« Vous n’allez pas me croire, j’ai commencé à la voir comme un mouton. Sa peau était dure, comme un mouton. Je pensais que c’était un mouton. Ce n’était plus un être humain, mais un mouton », explique-t-elle face à l’audience ébahie.
Elle déclare ensuite avoir voulu faire « comme au bled ». « En Algérie, on écrit sur les moutons. On égorge les moutons en Algérie ». « Pourquoi vous ne l’avez pas égorgé ? », lui demande alors le président. « J’y arriverais pas, jamais », répond-elle.
