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Nordahl Lelandais face à la justice, il sème le chaos

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C’est l’évidence, parmi tous les crimes d’enfant, Nordahl Lelandais occupe une place à part. En effet, les circonstances du meurtre de Maelys de Araujo ont choqué les Français. Du reste, lorsque ses parents ont raconté l’enfer de leur quotidien à nos confrères de BFMTV, l’émotion était à son paroxysme. Maigre consolation, il a été condamné à de la réclusion à perpétuité dans une maison de détention en Alsace.

Qu’on se le dise, mêlé depuis à d’autres disparitions, la personnalité de Nordahl Ledandais donne du fil à retordre à ses geoliers et à la justice. La dernière affaire en date concerne son propre fils. Preuve étant, il a comparu à la fin août pour « violences conjugales sur conjoint en présence d’un mineur » .

Que s’est-il passé ?

Deux mois auparavant, Nordahl Ledandais recevait la visite de sa compagne et de leur enfant de 19 mois. Or, à peine arrivée, la mère de son fils a été victime d’une agression. En plein parloir, l’ancien militaire l’a « empoignée par le cou, tirée par les cheveux, l’a fait basculer de sa chaise et a mis sa main sur sa bouche.» Fort heureusement, les surveillants sont arrivés rapidement pour mettre fin à cet échange musclé.

Captées par les caméras de surveillance, les images ne laissent pas de place au doute. Hélas, au lieu de reconnaitre les faits, les explications de Nordahl Lelandais déroutent le tribunal correctionnel de Colmar. Selon lui, il voulait lui montrer à sa compagne une méthode d’agression lors d’un banal footing.

C’est l’évidence, le procureur n’a pas cru une seconde en cette version. Lors de son réquisitoire, il a dressé un constat sans appel. « Ces faits de violence, commis devant un tout petit garçon, apparaissent particulièrement graves. La dangerosité de cette personne est paroxystique. Malgré ses lourdes condamnations, le caractère cadrant de la maison centrale et la surveillance des agents pénitentiaires, il parvient à exercer de tels faits. » De son propre avis, cet exemple est seulement la pointe visible de l’iceberg. « Une femme victime de son emprise, et un enfant victime de devoir grandir avec une figure parentale épouvantable ».»

En plus de ne plus être autorisé à les voir, Nordhal Lelandais risque « dix ans de prison supplémentaires et sans droit le retrait de son autorité parentale sur son fils.» Affaire à suivre !