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Il met ses filles dans un congélateur, elles préviennent leur maitresse

Publié par Gabrielle Nourry le 02 Juil 2021 à 7:00

Ce lundi 28 juin, le tribunal judiciaire d’Angoulême a condamné un père de famille à 9 mois de prison ferme. En avril dernier, l’homme avait voulu faire une blague à ses deux filles en les plaçant dans un congélateur. Ces dernières traumatisées par l’événement en ont parlé à leurs maitresses qui ont alerté la justice.

congelateur
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Les fillettes mises dans un congélateur

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Une mauvaise blague qui a très mal tourné. En avril dernier, pendant les vacances de Pâques, un père de famille a mis pendant quelques instants ses deux filles, de 4 et 6 ans, dans un congélateur. Les faits se sont déroulés à Cognac en Charente.

Le père de famille avait perdu le droit de garde et de visite de ses enfants. Mais en avril, il convainc son ex-compagne de passer quelques jours avec ses filles. Durant ce séjour, il emmène ses filles à la cave chercher des glaces. « Je les avais dans les bras, je les ai penchées l’une après l’autre à l’intérieur du congélateur » , décrit-il. Une blague qui a fait pleurer les fillettes, traumatisées.

L’homme de 37 ans a été jugé en comparution immédiate ce lundi 28 juin. Il a été condamné à 15 mois de prison dont neuf mois ferme. Durant l’audience, le père a affirmé qu’il ne voulait pas leur faire du mal, il a parlé d’une « mauvaise blague » .

Un casier judiciaire chargé

Les forces de l’ordre ont été averties par l’école des enfants. En effet, les deux fillettes ont parlé des faits à leurs maitresses, lui indiquant qu’elles avaient été placées entièrement dans un congélateur. Les enseignantes ont alors fait un signalement à la justice.

Face aux enquêteurs, les deux filles confirment les faits et paraissent traumatisées. Leur père est interpellé à Cognac le vendredi 25 mai.

L’homme a un lourd casier judiciaire avec 17 condamnations dont une douzaine pour violences. De plus, l’accusé était sous contrôle judiciaire dans une affaire d’extorsion avec arme. L’avocate du père de famille juge la peine « disproportionnée » .

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