Un retraité qui voulait aider son fils dans son business doit désormais rembourser 6 500 € !
Le moment tant attendu de la retraite a de plus en plus une saveur aigre-douce ces derniers temps. Ce senior espérait qu’il allait enfin profiter d’un repos bien mérité.
Toutefois, son cœur de père n’a pas résisté à l’envie d’aider son fils dans son travail. Plein de bonne volonté, il s’est donc lancé. Au final, ce retraité doit rembourser plus d’argent que ce qu’il perçoit ! Découvrez pourquoi dans cet article.
Un retraité consciencieux !
En 2022, un commercial du Finistère s’apprête à toucher sa retraite anticipée. Il estime avoir fait son temps et avoir accompli correctement sa part. Pourtant, il se sent suffisamment solide pour aider son fils dans son travail. Les deux se complètent. En effet, le senior travaillait dans le secteur automobile, tandis que son fils est garagiste.
Le père estime alors qu’il peut aider son enfant en rallongeant son temps actif. Évidemment, le retraité ne s’est pas lancé sans filet. Il a fait en sorte de contacter l’Assurance retraite pour parler de sa situation. Il est effectivement important de bien connaître les rouages du système de cumul emploi-retraite avant d’entreprendre tout nouveau projet !
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Après un peu d’insistance, l’homme n’obtient qu’un seul conseil. L’employé lui recommande d’envoyer son premier bulletin de salaire dès qu’il l’a en main. Le monsieur applique le conseil à la lettre, mais rien ne bouge !
Un senior dans une position inconfortable !
Plus de 6 mois plus tard, le père de famille au grand cœur reçoit une mauvaise nouvelle. Il apprend qu’il doit verser 6 500 euros à la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (Carsat). Il explique ce qui le dégoûte dans cette histoire.
Selon ses dires : « Je comprends que je dois de l’argent […] Le problème, c’est qu’on ne m’a pas donné les informations quand j’ai appelé. Sinon, j’aurais repoussé ma retraite ou je n’aurais pas pris ce travail. Je finis par devoir plus que ce que j’ai gagné en travaillant ».
En d’autres termes, ce Breton retraité n’a pas l’intention de se soustraire à ses obligations. Néanmoins, il insiste sur le manque d’informations. À l’issue de cette nouvelle, le monsieur continue d’essayer de contacter les services concernés, ce qui ne donne rien.
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À bout, il se déplace jusqu’à Brest où se trouve une agence de la Carsat. Cette rencontre n’a pas été utile non plus. Il résume en disant : « C’est très difficile de les joindre. Et quand on a quelqu’un, on ne peut pas avoir de trace écrite. Ils n’envoient pas de mails ».
L’indignation d’un retraité en détresse !
Les responsables réclament l’argent au retraité à titre de trop-perçu de pension. Pourtant, sur le papier, il a respecté les maigres consignes venant des autorités. Fort de cette injustice, le monsieur a saisi le tribunal de Brest. Celui-ci a rendu son verdict en mai, ne rendant pas justice au senior !
Ce retraité n’en démord pas : « Ils ont mon dossier sous les yeux quand j’appelle. On donne notre numéro de Sécurité sociale pour quoi sinon ? ». De son côté, la Carsat ne se sent nullement en faute dans cette histoire. L’institution estime que « prendre l’initiative de renseigner les assurés sur leurs droits éventuels » ne fait pas partie de ses obligations professionnelles.
Paradoxalement, elle est en pleine campagne pour inciter les personnes à soumettre leurs demandes par écrit et avec le plus d’avance possible. Gracieuse, la Carsat admet quand même que « le manque d’informations ait engendré des difficultés ».
