Voyeurisme à Paris : Le phénomène devient viral dans les piscines et le nombre de victimes est 10 fois plus élevé
La mairie de Paris a récemment dévoilé un constat désolant concernant les cas de voyeurisme dans la capitale. Aujourd’hui, ce genre de pervers fait une dizaine de victimes par mois, contre quatre en 2024. Une situation qui intrigue, qui fait peur, mais surtout qui pousse les autorités à trouver une solution !
Le témoignage qui accentue le problème du voyeurisme !
Le grand public a découvert la gravité du voyeurisme à Paris après le témoignage de la journaliste Laurène Daycard. La nuit du 1er avril dernier, alors qu’elle venait de nager, l’auteure voulait simplement se changer. Soudain, elle remarque que quelqu’un est en train de la filmer depuis la cloison voisine.
Sans perdre une seconde, elle appelle un agent d’entretien afin de l’aider à appréhender le malotru. S’ensuit une plainte au cours duquel elle veut dénoncer les actes de voyeurisme dans les piscines. Elle « espère que ce procès et la médiatisation de ma plainte permettent de continuer ce travail de réflexion, pour que ça ne se produise plus ».
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Laurène Daycard est consciente du fait qu’elle n’est pas la seule victime de ce genre de pervers. « Dans le petit monde des piscines, tout le monde semble au courant du problème et c’est comme s’il n’existait pas », dit-elle. Quant à l’accusé, les autorités auraient trouvé 1 500 éléments tout aussi immoraux chez lui !
Des victimes du voyeurisme peu enclines à se confier !
Depuis le témoignage de Laurène Daycard sur le voyeurisme dans les piscines, d’autres victimes ont également raconté leurs mésaventures. Si bien que l’adjoint à la maire de Paris Pierre Rabadan a fait une déclaration surprenante. « Nous ne pensions pas que le « phénomène » était d’une telle ampleur », dit-il au micro du Parisien.
Avant d’ajouter : « Il y a eu une libération de la parole et un grand nombre de témoignages qui correspondaient assez peu au nombre de signalements qui nous étaient remontés jusqu’à présent. Nous nous sommes rendu compte que beaucoup de victimes ne parlaient pas ou que la parole n’était peut-être pas assez bien recueillie. Un protocole de signalement des faits de voyeurisme a été instauré début juillet en ce sens ».
Afin de faire la lumière sur ce qui se passe réellement dans les piscines, Pierre Rabadan a fait une descente sur le terrain. « Cela a permis aux victimes de parler de leur vécu. Et ensemble, nous avons regardé ce que nous pouvions mettre en place d’efficace et pragmatique pour endiguer le problème », dit-il.
Des mesures strictes face au voyeurisme !
Un des facteurs qui favorisent le voyeurisme réside dans la non-mixité des vestiaires. D’après Pierre Rabadan, on pourrait imposer différents vestiaires dans certains endroits, mais pas tous ! Par contre, la solution qu’il propose est plutôt plausible. Il s’agit de « mettre des autocollants sur les cabines de l’ensemble de nos piscines pour les séparer en catégories : femme, homme, famille et personnes non binaires ».
Certaines nageuses demandent aussi d’instaurer des créneaux précis pour chaque genre. Pierre Rabadan déclare que « c’est compliqué car nous n’en avons déjà pas assez. Et cela se ferait au détriment du grand public ». D’ici peu, de nouvelles mesures devraient être prises. Toutefois, les autorités comptent éradiquer le problème au niveau national, d’où la nécessité de nouvelles réunions !