De la vache vendue sous l’appellation viande de bœuf : Les sinistres secrets de l’industrie agroalimentaire
Une incursion dans les abattoirs aura permis à Hugo Clément de mettre le doigt sur l’un des secrets les mieux gardés de l’industrie agroalimentaire.
Les sombres secrets de la viande de bœuf
Les mensonges des industriels. Nombreux sont les militants et journalistes à dénoncer les facettes sombres de l’industrie agroalimentaire. Entre normes pas toujours respectées, additifs nocifs et mensonges, les consommateurs ne sont pas toujours informés sur les produits qu’ils consomment. Ainsi, certains, comme le journaliste Hugo Clément et son équipe de l’émission Sur le front, se dévouent et fouillent jusqu’à déterrer d’obscures vérités.
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Cette fois, ils se focalisent sur un aliment que les Français affectionnent presque autant que les Américains. Mets de qualité que l’on plébiscite pour son assaisonnement minimaliste et son goût d’exception, il fait le bonheur de ceux que l’on surnomme affectueusement les viandards.
Source de protéines, de fer, mais surtout de bonheur pour les palais délicats, la viande de bœuf est la star des boucheries. Seulement, il n’est pas dit que le généreux morceau sur lequel vous avez récemment jeté votre dévolu en soit vraiment…
Des vaches laitières sacrifiées au nom de la surconsommation
Dans un extrait de son émission Sur le front, Hugo Clément expose son prochain sujet, smartphone à bout de bras. Face caméra, il dénonce un mensonge que les industriels s’appliquent à dissimuler aux consommateurs, même les consciencieux. Ainsi, quand ils croient se délecter d’une entrecôte de bœuf, ils ingurgitent parfois les restes d’une vache laitière d’à peine 4 ou 6 ans.
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Une révélation qui souligne les ravages de l’industrialisation. Pour répondre à la forte demande des consommateurs, les producteurs jettent leur dévolu sur les vaches laitières qui ne produisent pas assez de lait. Abattue à 4 ou 6 ans alors qu’elles pourraient vivre 16 ans de plus, elles sont ensuite découpées comme leurs congénères mâles et vendues sous l’appellation « bœuf ».
De la viande moins qualitative qui s’écoule pourtant au même prix que celle de bœuf et garantit aux industriels des rendements au beau fixe.
