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« Ouvert depuis 1880 » : ce restaurant est l’un des plus vieux de Paris, c’est devenu une institution !

Publié par Killian Ravon le 16 Nov 2025 à 6:33

Depuis près d’un siècle et demi, une salle, des banquettes. Et une lumière dorée racontent mieux que quiconque l’art de vivre à la parisienne. Drouant, au cœur du 2ᵉ arrondissement, demeure l’une de ces maisons dont on chuchote le nom avec un respect gourmand.

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Façade nocturne du restaurant Drouant, au coin de la rue Gaillon, éclairages chauds reflétés sur la chaussée mouillée, terrasse végétalisée.
Sous la pluie, Drouant brille et garde son charme d’institution, à deux pas de la place Gaillon.

Héritage, cuisine de tradition et atmosphère feutrée s’y conjuguent. Avec une évidence qui séduit autant les habitués que les curieux de passage. Et si l’on vous disait que l’émotion tient aussi à un dessert moelleux, assoiffé de souvenirs. Que l’on partage comme un secret d’enfance?

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Au fil des saisons, l’adresse a conservé cette élégance qui n’appartient qu’aux institutions. On y vient pour les plats emblématiques. Mais aussi pour ce supplément d’âme, ce parfum de littérature et de conversations qui flottent encore dans l’air. À deux pas d’une petite place qui a donné son nom à tant de rendez-vous, Drouant continue de faire battre le cœur de la gastronomie parisienne.

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Une maison qui traverse le temps

Drouant fait partie de ces restaurants dont la simple évocation raconte Paris. Ouvert depuis 1880, il s’est imposé comme une adresse mythique du 2ᵉ arrondissement. La maison a vu défiler des générations d’écrivains, d’artistes et de fidèles attirés par une cuisine franche, des gestes précis et une idée exigeante de l’hospitalité.

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Ici, l’histoire n’est pas un décor, elle se ressent à table. La salle, chaleureuse sans ostentation, donne le ton d’une maison qui préfère la tenue au spectacle, les belles matières au tapage.

Dès l’entrée, l’œil accroche des boiseries et des miroirs qui prolongent la lumière, tandis que les banquettes en velours invitent à s’installer pour un déjeuner qui s’étire ou un dîner à l’ancienne. Le service, attentif sans effet, participe à ce sentiment d’intemporalité. On comprend vite que l’on est dans une institution qui a choisi de durer en restant fidèle à ce qu’elle sait faire de mieux.

Façade du restaurant Drouant à Paris en plan horizontal, avec enseigne et terrasse visibles sur la rue, prise en journée depuis le trottoir.
« La façade de Drouant, face à la calme rue Gaillon. »
Crédit: Wikimedia Commons / CC BY-SA
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Entre élégance et simplicité assumée

La force de Drouant tient dans un équilibre rare: le prestige est là, bien présent, mais jamais pesant. Le rythme de la salle, la voix feutrée des conversations, la précision des assiettes composent une partition où chaque détail compte.

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Pas de mise en scène excessive, pas de gestes superflus. On cuisine avec une clarté d’intention qui met en valeur les produits et les sauces, sans chercher autre chose qu’un plaisir net et direct.

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Cette sobriété élégante fait aussi la singularité de l’adresse. On y retrouve le Paris des beaux diners, des nappes blanches et des sauces tenues, mais avec une fluidité moderne qui laisse toute sa place au moment. Drouant perpétue une tradition qui ne s’excuse pas d’exister. C’est peut-être pour cela que l’on s’y sent bien, comme si la maison vous attendait déjà.

Salon de Drouant en vue horizontale avec boiseries, banquettes et lumière douce, ambiance feutrée dans le 2ᵉ arrondissement de Paris.
« Un salon intime où l’on goûte le temps. »
Crédit: Wikimedia Commons / CC BY-SA

Les plats signatures qui font la mémoire

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Certaines assiettes résument à elles seules l’esprit de la maison. Le vol-au-vent déploie sa pâte feuilletée en dômes délicats, garni d’une farce généreuse et soyeuse. La sole meunière raconte la France des cuissons justes, du beurre noisette et du citron discrètement pressé. Ces plats disent l’attachement à une cuisine française de transmission, où le goût l’emporte sur le discours.

Et puis il y a ce dessert qui a fait chavirer plus d’une tablée. La Madeleine de Proust, à partager, arrive moelleuse et dorée, comme sortie d’un souvenir. Sa simplicité désarme. Elle se rompt, se trempe, se savoure sans façons, et rappelle qu’un grand restaurant sait aussi toucher l’enfance par petites touches.

Ce détail que peu de gens connaissent avant d’y entrer: la madeleine n’a rien d’un symbole plaqué, elle s’impose comme un vrai dessert de table, à la fois convivial et mémoriel.

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Madeleine dorée en gros plan horizontal, texture moelleuse et surface striée, éclairage doux pour un rendu chaleureux.
« La Madeleine de Proust, souvenir partagé à la fin du repas. »
Crédit: Pixabay

Une carte lisible et des prix à la hauteur du lieu

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La maison affiche des tarifs cohérents avec son rang sans basculer dans l’ostentation. Les entrées de 14 à 28 € ouvrent la marche, suivies de plats entre 24 et 48 € qui déclinent les classiques maison.

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Les desserts s’étagent de 10 à 24 €, avec la célèbre Madeleine proposée à 32 €, conçue pour être partagée. Au déjeuner, deux formules permettent de goûter l’adresse en rythme de journée, à 45 € ou 55 € selon l’appétit du moment.

Cette structure claire répond à l’esprit Drouant: pas de carte tentaculaire, pas d’effets de mode. On retrouve des repères, des sauces, des découpes, et cette façon si française de tenir le produit par la cuisson. Pour les amateurs de repères rassurants, c’est un bonheur; pour les curieux, une belle porte d’entrée vers les saveurs d’une autre époque, parfaitement mises au goût du jour.

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Vol-au-vent doré présenté sur assiette en format horizontal, pâte feuilletée légère et garniture crémée visible.
« Le vol-au-vent, grande tradition à partager. »
Crédit: Wikimedia Commons / CC BY-SA

Une atmosphère qui attire les amoureux du goût

Il flotte chez Drouant quelque chose d’indéfinissable, une façon de faire qui transforme un repas en parenthèse. Les habitués y retrouvent un rythme, un salut, une table. Les visiteurs de passage, eux, s’étonnent de cette impression d’évidence qui s’installe au fil des plats.

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On comprend alors pourquoi la maison attire toujours autant les fins gourmets. Elle raconte Paris sans le caricaturer, elle reçoit sans surjouer, elle donne envie de revenir pour goûter encore à ce feuilletage, à cette sauce, à cette madeleine.

Mais saviez-vous que cet attachement tient aussi au quartier? À quelques pas de la place Gaillon, la maison bénéficie d’un environnement qui respire l’Opéra, les façades élégantes et les cavités tranquilles où l’on se retrouve en fin d’après-midi. C’est peu dire que l’adresse colle à son décor.

Sole meunière entière en vue horizontale, nappée de beurre noisette avec citron, dressée sur plat rectangulaire.
« La sole meunière, précision des cuissons à la française. »
Crédit: Wikimedia Commons / CC BY-SA
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Pourquoi Drouant reste incontournable

Dans une capitale qui change vite, Drouant a choisi le temps long. La maison ne court pas après les tendances. Elle assume une identité faite de tradition, de service attentionné et d’assiettes précises.

C’est ce qui lui permet de parler à des publics différents: aux nostalgiques d’un Paris à l’ancienne, aux jeunes curieux qui veulent comprendre ce que « cuisine de maison » veut dire dans un grand restaurant, à ceux qui cherchent un déjeuner de travail sans faute de goût, ou un dîner où l’on prend le temps.

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Cette constance n’empêche pas la curiosité. Chaque plat signature, chaque sauce, chaque dessert rappelle qu’un restaurant historique n’est vivant que s’il continue de cuisiner pour aujourd’hui. Là réside la vraie modernité de l’adresse. Elle ne s’affiche pas, elle se goûte.

Et puisque vous vouliez le savoir précisément, la maison se découvre à cette adresse exacte: au 16-18 rue Gaillon, 75002 Paris.

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