Adepte de l’écriture inclusive, elle féminise tous les mots (Vidéo)

Publié par Felix Mouraille le 07 Août 2022 à 10:27

Typhaine D. est une comédienne et auteure qui s’exprime en féminisant tous ses mots. Son face-à-face dans le média Le Crayon a suscité une vague de moquerie et de harcèlement sur les réseaux sociaux.

Typhaine D. est une comédienne engagée dans l’adoption du langage épicène. Cela désigne des règles de français qui tentent d’éviter toute discrimination sexiste par le langage ou l’écriture. C’est le même concept que l’écriture inclusive mais la chroniqueuse pousse ce langage encore plus loin.

Cette « langue féminine universelle » décrit « l’invention d’une grammaire féministe impertinente, de mots inventés » . Dans l’émission du Crayon, Typhaine D utilise des formulations peu familières. « Carrémente comme moi, parce que moi je fais encore une autre propositionne » , explique Typhaine D. dans l’extrait vidéo.

Mais l’auteure assure que ce n’est pas la seule à utiliser ce langage : « de plus en plus de femmes qui parlent la féminine universelle et tout se passe bienne » .

Écriture inclusive : Un langage qui fait réagir sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, Typhaine D. fait face à de nombreuses critiques. Dans toute l’émission face à Ralph Müller, c’est un extrait qui a mis le feu aux poudres. En effet, l’assistant-doctorant en littérature française et youtubeur parle de l’expression « it rains »(il pleut).

Elle veut qu’on dise, « elle pleut », « c’est bonne alors » « c’est parfaite » et changer les mots où on entend pas le E à la fin 😳 J’ai l’impression que les tarées de l’année prochaine sont déjà là ! pic.twitter.com/goO3RIQsXy

— Fred F.P.L.C🇫🇷🇮🇹 (@charliezemmour) July 28, 2022

« Du coup, si je dis ‘elle pleut’ ça ne vous dérangera pas ? {…} C’est bonne alors, on peut s’entendre. Elle pleut ! » , répond directement Typhaine D. Ce passage a entrainé des insultes, des appels au viol ainsi que des menaces de mort. Sa langue universelle féminine est loin de faire l’unanimité sur les réseaux sociaux et elle parle d’une « résistance masculiniste » .