Si vous êtes coulrophobes (la peur des clowns) : ne regardez surtout PAS cette vidéo…
Déconseillée aux coulrophobes
Si vous avez peur à la vue d’un clown, on vous déconseille de regarder la vidéo qui va suivre. Et pour cause, on y voit un clown géant automatisé et il fait plutôt flipper. Pire encore, il tient un enfant par un bras et l’autre bras semble avoir été amputé. Bien évidemment, l’enfant est un faux. On préfère préciser. Tous les accessoires qui caractérisent un clown sont réunis : le nez rouge, le maquillage blanc, le costume à pompons. En revanche, les espèces de pattes d’araignées qui lui sortent du dos, les dents acérées, et les crochets vers la bouche n’ont rien de très rassurants… Les coulrophobes risquent de détester cette vidéo.
Un enfant amputé d’un bras
On ne sait pas où ont été filmées ces images, mais c’est plutôt glauque en effet. À la limite, si le clown avait été seul, ça passait. Mais la vue de cet enfant amputé (même en plastique) est des plus désagréables. On a simplement envie de dire : pourquoi ? C’est très certainement un musée d’horreur ou toute attraction flippante du genre. Et ça marche très bien ! On imagine que les coulrophobes sont déjà planqués sous leur lit. Pour ceux qui ont pu regarder la vidéo jusqu’au bout. On aura bien évidemment reconnu le clown maléfique du film « Ça » adapté du roman de Stephen King et sorti au cinéma en 2017.
D’où vient la peur des clowns ?
D’après le psychologue Antoine Pelissolo, la peur des clowns pourrait s’expliquer par notre difficulté à « décoder un visage ». Selon lui, « quand on ne parvient pas à décoder le visage d’une personne, on la perçoit comme menaçante« . Il faut dire également que la coulrophobie est une peur caractéristique de notre époque et qu’elle est plutôt répandue. « En réalité, nous avons besoin de ces monstres imaginaires afin d’apprivoiser nos peurs car nous n’avons plus dans la vie quotidienne de rituels tels qu’il en existe dans les sociétés dites ‘primitives’. À l’écran, voir un clown maléfique et tout ce qu’il représente, consciemment ou non, permet de poser une image sur notre angoisse du temps ou de la mort qui à terme nous « dévorera » tous. Ce processus rassure et soulage » explique le thérapeute.