Nous ne devrons plus payer pour chanter « Joyeux Anniversaire » !
Cette petite chanson qui nous égaye lorsque nous célébrons un anniversaire, jusqu’en septembre 2015 faisait l’objet de restrictions lorsqu’elle devait résonner hors du cercle familial. En effet, son utilisation dans un contexte jugé commercial donnait lieu au versement de droits d’auteur, et ceci depuis 1935.
Ainsi, les sommes perçues par Warner Chapell, dépositaire des droits, et la maison Sony pouvaient atteindre facilement les 2 millions de dollars par an, lorsque la facture est de 1500 dollars pour peu que ce « joyeux anniversaire » fasse objet de diffusion. Ce qui obligeait les réalisateurs et compagnies à s’efforcer de trouver d’autres alternatives. Cette contrainte est loin de faire l’unanimité, vu le caractère tout aussi populaire de l’oeuvre.
Comme pour permettre à ceux qui le souhaitent, de célébrer au moyen de ces vers en toute liberté, le juge américain King a estimé opportun d’inscrire « Happy Birday » au domaine public. Cette décision soulagerait certainement plus d’un, surtout lorsqu’on sait que contrairement à la mélodie, la paroles n’ont jamais appartenu à quelque patrimoine privé.
Ce verdict selon l’avocat de la défense, aura certainement des effets si des actions en remboursement survenaient de tiers potentiellement favorables à une certaine rétroactivité.