« Je suis patron d’un club libertin et voici les 7 choses étonnantes que j’ai pu voir chez mes clients »
Être patron d’un club libertin, c’est aussi mieux comprendre les évolutions en termes de pratiques sexuelles chez chaque génération. Une sexualité parfois plus libre, moins rythmée par les mÅ“urs. Julien, le patron d’un club dans le sud de la France, révèle pour Au Féminin certaines de ces évolutions.
Les clubs libertins : du fantasme à la découverte
Le libertinage ne convient pas à tout le monde. Et lorsque vous êtes en couple, il faut évidemment que l’envie soit partagée. Quand on parle d’acte sexuel, tout doit être évoqué : les désirs, mais aussi les limites. Et parfois, aller dans un club libertin ne fait pas partie des limites imposées.
Julien, le patron d’un club libertin dans le sud de la France, le 2mil3, a répondu à quelques questions du média Au Féminin. Il dévoile les « 7 choses les plus étonnantes » qu’il a vu chez ses clients. De notre côté, les propos de Julien révèlent des évolutions en termes de pratiques sexuelles. Tout d’abord, le club libertin attire tous les publics : femmes et hommes seuls, couples, divorcés, curieux… Bref, chacun peut y trouver son compte.
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D’ailleurs, un club libertin est encadré, il y a des règles à respecter. Le consentement en est la base. Le patron remarque notamment que la clientèle se rajeunit. Au-delà du fantasme, ces lieux deviennent une véritable découverte de la sexualité. « Aujourd’hui, ça commence à 22 ans » indique-t-il Au Féminin. Malgré des pratiques sexuelles variées, les plus populaires restent l’échangisme et les plans à trois ou à plusieurs.
Bisexualité plus assumée, candaulisme et échangisme
L’échangisme reste l’essence même d’un club libertin. Pourtant, les pratiques sexuelles ont évolué, notamment avec une clientèle plus jeune, plus curieuse et qui ose. Les femmes seules, souvent des divorcées, sont plus nombreuses à vouloir coucher avec « plusieurs hommes » rapporte le patron du 2mil3.
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Et étrangement, la jalousie semble totalement s’évaporer dans les clubs libertins. En effet, les hommes seraient de plus en plus excités par le candaulisme, qui consiste à regarder son/sa partenaire prendre du plaisir avec d’autres. Le BDSM, qui semble encore tabou, « monte en flèche » selon Julien. « On voit maintenant les cravaches, les jeux de domination » explique-t-il.
De plus, la bisexualité masculine est plus ouverte et plus assumée. « Je ne m’y attendais pas, mais on a de plus en plus d’hommes bi. On ne voyait pas ça il y a 10 ans » rapporte le patron du club libertin. Finalement, ces lieux sont des espaces où la sexualité, l’écart d’âge ou les fantasmes n’ont plus autant d’importance qu’à l’extérieur. Une forme de liberté s’exerce, mais toujours dans la sécurité et le consentement d’autrui.