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Son patron le vire car il le juge « pas assez fun » au travail…

Publié par Jessy Wuylens le 27 Nov 2022 à 11:29

On le sait, la vie d’employé n’est pas toujours simple. Mais se faire virer parce que vous n’êtes pas assez « fun », est-ce que vous trouvez ça normal ? Alors que les employés Apple ont manifesté pour dénoncer les conditions de travail, un homme a indiqué avoir été licencié car son patron ne le trouvait pas assez « drôle » et « fun » au travail. Et si l’humour était une qualité importante pour les entretiens d’embauche ?

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Son patron le vire car il ne le trouve pas assez « fun » au travail !

Quelles sont les qualités à avoir au travail ? En entretien d’embauche, on a tous déjà eu cette question… Et pourtant, la réponse parfaite n’existe pas. En 2015, un employé a été viré pour un motif aberrant. Embauché dans un cabinet de conseil et de formation parisien, l’homme se spécialise comme consultant senior. Son parcours semblait parfait. En 2011, il rejoint le cabinet avant de passer directeur en 2014. Mais en mars 2015, son patron lui envoie une lettre de licenciement. Le motif est simple : l’employé n’adhère pas aux « valeurs pro et fun » de l’entreprise, comme le rapporte Swigg. Alors que des salariés de la RATP font grève depuis plusieurs années, l’homme a décidé de contester le motif du licenciement. S’ensuit donc une procédure judiciaire.

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Justice faits divers

L’employé finit par avoir gain de cause !

À quel moment l’employé a pu être jugé « pas assez fun », au point d’être renvoyé ? Si le salarié a décidé de saisir les prud’hommes pour licenciement abusif, les deux parties ont dû s’expliquer. De son côté, le plaignant estime qu’il est jugé « pas assez fun » car il exerce un regard critique et un « refus d’accepter la politique de l’entreprise basée sur l’incitation à divers excès ». Alors que cette femme se considère trop belle pour travailler, le seul « tort » du salarié a été de ne pas partager des soirées alcoolisées entre collègues. De son côté, l’entreprise lui reproche en effet de ne pas s’intégrer aux « moments de convivialité » organisés par l’entreprise. Les moments en questions ? Des apéros entre collègues. La justice a bien entendu donné raison au salarié. Le patron a donc été contraint d’annuler le licenciement et à verser 3 000 euros à son ancien directeur de cabinet.

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Source : Swigg