Les prévisions météo jusqu’à février sont là : douceur, coulées froides et mauvaise nouvelle en vue
La fin d’automne et le tout début d’hiver se précisent : entre passages perturbés, ressauts anticycloniques et regain de douceur, la tendance générale se dessine. Si novembre ouvre la marche avec un temps souvent agité, décembre s’annonce dominé par la douceur.
Janvier devrait bien connaître quelques coulées froides, mais brèves. Et derrière ces cartes météo, un signal ressort déjà : la poudreuse pourrait se faire rare.
Un début de novembre agité, pluie fréquente et vent au nord-ouest
La transition entre octobre et novembre s’effectue sans temps mort. Dès les premiers jours, l’ambiance reste mobile, avec des fronts qui balaient régulièrement le pays. Les éclaircies ne seront pas absentes, mais elles alterneront avec des passages nuageux actifs. Le nord-ouest s’annonce particulièrement exposé : la pluie y restera fréquente, accompagnée de vent par moments. Ailleurs, le reste du pays ne sera pas complètement à l’abri : des averses passagères circuleront au fil des heures, parfois plus présentes selon les régions.
Dans le sud-est, un paramètre à surveiller se distingue : des épisodes pluvio-orageux restent possibles. Ce type de dégradation n’a rien d’exceptionnel à cette période, mais il peut localement donner des cumuls rapides, surtout près du littoral ou en vallée, quand l’air doux et humide se heurte à un relief qui force les ascendances.
Côté thermomètre, le début de mois s’inscrit plutôt « de saison », avec des températures parfois légèrement supérieures aux normales. Rien d’hivernal en vue dans l’immédiat, mais un fond d’air qui reste assez doux pour la période, ce qui limite l’impression de froid malgré le vent et la pluie.
Vers la mi-novembre, fraîcheur, giboulées puis retour d’un temps plus calme
À l’approche de la mi-novembre, un changement de décor se profile. L’atmosphère bascule vers un temps plus frais, parfois ponctué de giboulées. Dans ce régime, les nuages bourgeonnent entre deux éclaircies, la pluie alterne avec des percées de soleil et, selon l’altitude, la neige peut faire une apparition furtive sur les sommets les plus élevés, sans caractère durable à ce stade.
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Mais saviez-vous que certains mois de novembre savent aussi se refermer sous un dôme de hautes pressions ? C’est justement ce que la tendance laisse entrevoir : la seconde partie du mois verrait des récurrences anticycloniques s’installer. Le temps redeviendrait alors plus calme, avec moins d’averses, des brouillards matinaux possibles selon les régions et des amplitudes de températures un peu plus marquées entre matin et après-midi.
Sur l’ensemble du mois, La Chaîne Météo anticipe des précipitations légèrement déficitaires, de l’ordre de – 5 % à – 15 %. Ce n’est pas un assèchement marqué, mais suffisamment pour donner, dans de nombreuses régions, l’impression d’un « bel automne prolongé ». Autrement dit, un mois finissant plus calme que débutant, et souvent lumineux sous l’influence de l’anticyclone.
Crédit : © Llez – CC BY-SA 4.0.
Décembre placé sous le signe de la douceur et des hautes pressions
Décembre accentuerait ce signal. La douceur devrait être « particulièrement remarquable ». Concrètement, cela signifie des périodes entières sans froid persistant, avec des matinées moins mordantes qu’à l’ordinaire et des après-midi au-dessus des repères saisonniers. Les hautes pressions s’imposeraient souvent, surtout vers l’ouest et le sud, où les précipitations s’annoncent plutôt faibles.
Cette mécanique anticyclonique ne signifie pas un ciel uniformément bleu : sous cet air stable, des grisailles peuvent se faufiler en plaine ou en fond de vallée, notamment au petit matin. Mais globalement, la circulation d’ouest devient paresseuse, les perturbations s’émoussent et l’air froid des hautes latitudes reste à distance. Ce détail que peu de gens connaissent : en décembre, un excès de stabilité peut parfois rendre la sensation météorologique paradoxale, plus terne dans les plaines sous nuages bas alors même que l’atmosphère est douce à l’échelle du pays.
Pour autant, c’est un point de bascule important de la saison : l’or blanc, lui, a besoin de froid. Et lorsqu’il manque, la suite est plus délicate pour les reliefs.
Crédit : © DimiTalen – CC0
Enneigement en berne : pourquoi l’hiver s’annonce compliqué en montagne
C’est là que se cache la mauvaise nouvelle de la tendance. Les scénarios entrevoient en décembre un déficit d’enneigement sur les reliefs français. Les stations de ski pourraient bien voir la neige arriver par épisodes seulement, sans ancrage durable. L’air trop doux limite l’isothermie et repousse la limite pluie-neige vers des altitudes inhabituelles pour un lancement de saison.
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Dans la pratique, cela se traduit par des fenêtres de blancheur interrompues par des redoux. Les sols reblanchissent parfois sur un passage perturbé, puis la langue douce efface une partie du manteau sous un flux de sud-ouest. Ce va-et-vient n’a rien d’exceptionnel en début d’hiver, mais la répétition annoncée de la douceur change la donne : la fréquence des séquences suffisamment froides pour une accumulation significative se réduit.
Pour les domaines d’altitude, l’espoir repose sur des créneaux ponctuels : une descente froide bien placée, une perturbation un peu plus active, un refroidissement nocturne suffisant pour maintenir le manteau. Mais La Chaîne Météo insiste : les modèles tendent vers un hiver dominé par la douceur et la stabilité, un contexte peu favorable à une construction régulière de l’enneigement. En clair, la saison pourrait démarrer au ralenti.
Crédit : © Loïc Le Ninan – CC BY-SA 3.0.
Janvier : épisodes froids brefs, contrastes et flux d’ouest dynamiques
Faut-il pour autant bannir l’idée même de froid ? Pas du tout. Janvier reste le mois des contrastes. Des épisodes froids sont attendus, portés par ces coulées froides capables de glisser temporairement jusqu’à nos latitudes. L’ambiance peut alors changer vite : quelques jours plus mordants, un ressenti hivernal, voire de la neige sur les hautes terres. Mais ces incursions seraient brefs, sans basculement durable du régime.
Dans ces conditions, La Chaîne Météo situe l’anomalie thermique du mois entre + 0,5 °C et + 1 °C au-dessus des normales. Les flux d’ouest pourraient se montrer plus dynamiques qu’en décembre, sans « excès d’humidité » pour autant. On parle donc d’une circulation plus vive, de fronts plus francs, mais sur un fond d’air qui reste légèrement excédentaire en température. Au nord, les précipitations pourraient être un peu plus actives, rapprochant l’agrégat mensuel de valeurs proches des moyennes.
Mais là encore, tout se joue sur la durée : sans enchaînement de séquences froides, le manteau neigeux peine à se consolider. Les montagnes guettent les fenêtres météo favorables ; elles existeront, simplement plus courtes et moins nombreuses.
Crédit : © Thomas Bresson (ComputerHotline) – CC BY 3.0.
Crédit : © Yann Caradec – CC BY-SA 2.0.
Et après ? Une tendance dominée par la douceur jusqu’à février
Le fil conducteur de cette prévision saisonnière se résume en quelques mots : douceur dominante, stabilité récurrente, coulées froides passagères. À l’échelle du pays, l’automne finissant devrait se boucler sur un bilan de précipitations modérément déficitaire en novembre, puis un mois de décembre largement sous influence anticyclonique, avant un janvier plus changeant mais restant, en moyenne, au-dessus des normales.
Pour les activités extérieures, cela signifie des fenêtres agréables lors des pauses anticycloniques, surtout en milieu de journée. Pour les déplacements, attention néanmoins aux passages perturbés du début novembre et aux lignes d’averses associées. Mais saviez-vous que ces balancements rapides peuvent aussi offrir, entre deux fronts, des ciels lumineux ? C’est l’un des paradoxes de cette période : l’animation de la troposphère apporte autant d’éclaircies fugitives que d’ondées.
Reste une question, celle qui concerne les reliefs et toutes les économies de la neige. Si les premiers flocons feront bien quelques apparitions, la récurrence d’un régime doux limite, en l’état, les espoirs d’un manteau confortable. Et c’est précisément la révélation principale de cette tendance : la saison froide qui s’ouvre laisse présager un enneigement déficitaire, avec un démarrage compliqué pour les stations et les sports d’hiver.
- 30/10/2025 à 08:17Degage se connard de mari cette grosse merde n’a pas encore compris qu’ont veux plus de sa gueule tant qu’il sera encore présent tu vas déguster,tu pourra toujours porter plainte,rien ne changera tu en aura encore plein ta tranche,alors un conseil degage cette grosse merde
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