Le rappeur Maes a été interpellé au Maroc
Alors qu’il vivait à Dubaï depuis quelques années maintenant pour échapper à la justice et aux problèmes, le rappeur Maes s’est finalement fait interpeller au Maroc. Le Sevranais était visé par un mandat d’arrêt international.


Une vie entre succès et controverses
Une des têtes d’affiche du rap français, Maes, notamment connu pour ses musiques telles que Madrina, Billets verts ou Mama, vivait sous la menace d’un mandat d’arrêt international émis par la justice française depuis 2023. De son vrai nom, Walid Georgey, l’artiste était accusé de violences en réunion. Toutefois, il a été condamné par la justice en 2024 à 10 mois de prison et à une amende de 10 000 euros pour ne pas s’être présenté au procès.
Le Sevranais d’origine vit désormais à Dubaï depuis 2022, justifiant son départ par des menaces et des tentatives de racket par des proches à lui dans son quartier d’origine, à Sevran : « Je suis parti à Dubaï après que des véhicules de mon clip ont été brûlés par des jaloux de ma cité […]. On a essayé de me racketter, je me suis dit, mais, d’habitude c’est moi qui fais ça aux gens« , lors d’une interview pour Générations. Malheureusement, ça n’a pas empêché la justice de le rattraper.
Maes a été contraint d’annuler à la dernière minute son concert à Paris La Défense Arena en décembre 2024. Les raisons sont sans doute judiciaires, ce qui a provoqué une grande déception pour ses fans, mais aussi de la moquerie, notamment venant de la part de Booba, son ancien allié.


Maes finalement interpellé au Maroc
Toute chose a une fin, et la cavale de Maes ne fait pas exception. C’est le 18 janvier 2025 que l’artiste a été arrêté dans son pays d’origine, à Casablanca. Cette interpellation intervient quelques heures avant l’arrivée de Gérald Darmanin, le ministre français de la Justice, aux Émirats arabes unis. Le timing laisse sous-entendre que le rappeur a quitté Dubaï afin d’échapper à la visite de ce dernier.
Toutefois, Maes fait également l’objet d’une enquête au Maroc pour enlèvement et séquestration. Même si ces informations n’ont pas encore été confirmées par son avocate, si l’extradition vers la France est une option envisagée, son cas est entre les mains d’une entente entre la justice des trois pays.

