AD Laurent : après avoir été banni de TikTok il sort du silence (vidéo)
Mauvaise nouvelle pour les fans d’AD Laurent. Il y a quelques jours, le gouvernement a fait le choix de le bannir de TikTok à cause de contenus jugés non appropriés.
Suite à cette décision, il a décidé de prendre la parole sur son compte Instagram et a assuré avoir toujours été dans les règles comme vous pouvez le voir dans la séquence en vidéo ci-dessous :
AD Laurent banni de TikTok
Depuis quelques jours, AD Laurent, ex-candidat de télé-réalité devenu influenceur et acteur porno, se retrouve dans la tourmente.
TikTok, où il réunissait plus d’1,8 million d’abonnés, a supprimé son compte. Cette décision fait suite à un courrier d’Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, adressé directement au patron de TikTok France.
Elle y dénonçait le rôle d’Adrien Laurent dans la « banalisation d’une culture de l’hypersexualisation et de la soumission des femmes ».
Connu pour ses vidéos lives suggestives où il conviait de jeunes femmes à danser ou se déshabiller devant la caméra, AD Laurent est accusé d’avoir franchi les limites.
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Son image musclée et dominatrice, déjà critiquée par le passé, est aujourd’hui au cœur d’un débat plus large sur l’impact des contenus de ce genre sur les jeunes, qui représentent une énorme partie du public de TikTok.
D’ailleurs, il sera auditionné le 10 juin prochain par la commission parlementaire enquêtant sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs.
Pour certains élus, comme Laure Miller, ce bannissement est un « soulagement« , tant ses vidéos étaient jugées toxiques, voire dangereuses.
Il sort du silence et se défend
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Loin de se laisser abattre, AD Laurent a vite réagi sur Snapchat, en se posant en victime d’une censure injuste : « On veut me censurer ? Dans un pays qui prône les droits de l’homme ? Sérieusement ? ».
Selon lui, il ne fait que parler de sexualité sans filtre et sans haine. « J’ai réussi à faire de la sexualité un sujet important et sans tabou », se défend-il.
Il nie toute forme de discrimination et affirme ne travailler qu’avec des femmes majeures, consentantes. Il a d’ailleurs recréé un nouveau compte où il assure avoir « lié divertissement, humour et prévention ».
Mais ses arguments peinent à convaincre, alors même qu’une plainte pour vi*ls aggravés a été déposée contre lui par une jeune femme pour des faits présumés datant de six ans.