« Je suis forcée à faire une f*llation » : D’anciennes Miss révèlent les agressions sexuelles dont elles ont été victimes
C’est un livre qui risque de faire grand bruit. Ce lundi 8 septembre 2025, Hubert Guérin a sorti un livre choc : Miss France, du rêve à la réalité.
Dans ce dernier, selon ses dires, 60 Miss France auraient témoigné des violences sexuelles et sexistes vécues dans le cadre du concours.
Des révélations chocs sur les Miss
Un livre s’apprête à faire trembler le monde des Miss France. À paraître lundi 8 septembre 2025, Miss France, du rêve à la réalité réunit soixante témoignages glaçants d’anciennes reines de beauté, tous recueillis par Hubert Guérin, ex-collaborateur de Geneviève de Fontenay.
Publiés en avant-première dans Le Progrès, ces extraits décrivent un univers où les paillettes cacheraient un tout autre décor : celui d’un concours gangrené par des agressions sexuelles.
Plusieurs anciennes Miss racontent avoir subi des violences inimaginables durant leur règne, entre 1990 et 2002. L’une d’elles explique : « Moi, Miss France, j’ai été victime de viols pendant mon année », quand une autre explique : « Le lendemain de mon sacre, je suis forcée à faire une fellation ».
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Une troisième relate un viol survenu à peine quelques heures après son couronnement : « Dans ma chambre, on me pousse contre le lit, on me traite de tous les noms et on me déchire la robe ».
D’autres encore évoquent des attouchements répétés, des mains posées sur leurs fesses lors de séances photo, ou des scènes où elles se retrouvaient littéralement « prises au piège ».
Certaines vont jusqu’à dire : « Je suis arrivée à Miss France vivante, je suis sortie de mon année morte ».
Si Geneviève de Fontenay n’aurait jamais eu connaissance de ces faits, Hubert Guérin affirme vouloir « briser l’omerta » et lancer un « MeToo des Miss » pour encourager d’autres candidates à parler.
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La société réagit dans un communiqué
La publication de ces accusations n’a évidemment pas manqué de faire réagir. La Société Miss France a publié un communiqué, et rappelle que les faits évoqués remontent à une période antérieure à son rachat par Endemol puis Banijay.
« Nous ne pouvons juger de la véracité de ces allégations », précise l’organisation, et explique que « toute forme de violence sexuelle, d’abus ou de harcèlement est inacceptable et condamnable ».
Son président, Frédéric Gilbert, assure que le concours « célèbre les femmes, dans le respect, la dignité et la bienveillance ».
Du côté des anciennes Miss, les réactions sont contrastées : Sylvie Tellier, qui a dirigé le comité pendant quinze ans, explique n’avoir jamais été alertée d’actes aussi graves et regrette que ces accusations n’aient pas été portées devant la justice.
Camille Cerf, Miss France 2015, a de son côté dénoncé « des propos inventés de toutes pièces », assurant n’avoir jamais parlé à Hubert Guérin.
Cependant, d’autres témoignages récents viennent renforcer le climat de malaise, comme celui de Ludivine Langlois, Miss Nièvre 2016, qui dénonce des SMS à caractère sexuel d’un bénévole du concours : « Tu es toujours vierge, Ludivine ? » ou encore « Tu sais des fois en tenue sexy tu ne me laisses pas insensible lol ».