Brigitte Bardot a fêté ses 90 ans : quelle est sa fortune et qui en héritera ?
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Icône de toute une époque, Brigitte Bardot continue d’alimenter les discussions, que ce soit pour ses prises de position radicales ou son dévouement inébranlable pour la cause animale. Si beaucoup imaginent que la star a accumulé une fortune colossale grâce à sa carrière, la réalité est tout autre.
À 90 ans, l’actrice culte, qui a fait chavirer des millions de cœurs à travers le monde, vit bien loin des fastes de sa gloire passée. Et son héritage ? Il pourrait bien surprendre plus d’un.
Une fortune modeste malgré une carrière éblouissante
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Brigitte Bardot ne croule pas sous une immense fortune. Après avoir brutalement quitté le cinéma en 1973 pour se consacrer exclusivement à la défense des animaux, elle a fait des choix de vie loin du monde des paillettes.
Son biographe, Yves Bigot, a même confié en 2014 que si elle avait accepté les innombrables contrats publicitaires mirobolants proposés, elle serait aujourd’hui à la tête d’un véritable empire. Mais la star a préféré refuser la plupart de ces propositions. Une décision qui, bien que noble, n’a pas joué en sa faveur sur le plan financier.
En effet, hormis deux accords emblématiques — l’un avec Lancel, qui lui a dédié un sac à main, et une marque de prêt-à-porter vendue en ligne — Brigitte Bardot n’a pas capitalisé sur son image. Son biographe explique également que certaines entreprises de modes ont pu être refroidies par ses prises de position controversées sur des sujets sociaux et politiques sensibles. Son personnage médiatique, parfois perçu comme clivant a limité les opportunités de partenariats commerciaux.
Une gestion frugale de son patrimoine
Derrière cette image de femme d’affaires avisée, capable de négocier elle-même ses contrats et de coproduire certaines de ses pellicules, Bardot a pourtant rencontré plusieurs difficultés financières. Dans les années 2000, elle affirmait ne pas avoir perçu l’ensemble des sommes dues pour les recettes de ses films des années 50 et 60. Pendant près de quarante ans, elle n’a touché aucun intéressement, comme le rapportait son biographe en 2017.
Son dégout pour l’argent est bien connu. Lors de la création de sa Fondation pour la protection des animaux, en 1986, elle a dû écouler des biens intimes pour rassembler les trois millions de francs nécessaires. Comme elle l’a confié à Paris Match, elle s’est installée à Saint-Tropez pour vendre des éléments personnels. Allant de ses bijoux offerts par Gunther Sachs à sa robe de mariage, afin de réunir cette somme.
Aujourd’hui, elle mène un quotidien extrêmement simple, loin des excès qu’on pourrait attendre d’une figure de sa trempe. Pas de personnel, pas de yacht, seulement le confort. Une existence en harmonie avec ses valeurs.
Le fils unique de Brigitte bardot, Nicolas charrier, héritier modeste ?
Le grand mystère qui intrigue désormais est la succession que laissera Brigitte Bardot à son unique garçon, Nicolas Charrier. Né en 1960, de son mariage avec l’acteur Jacques Charrier, Nicolas a longtemps vécu dans l’ombre d’une maman accaparée par sa célébrité et son combat pour la cause animale. Les relations entre mère et fils n’ont pas toujours été faciles. Dans sa biographie publiée en 1996, Brigitte Bardot écrivait d’ailleurs qu’elle aurait préféré « accoucher d’un petit chien » plutôt que d’un enfant, ce qui lui a valu un procès de la part de son fils.
Cependant, au fil des années, leurs rapports se sont quelque peu apaisées. Brigitte Bardot a confié dans un entretien en 2020 que Nicolas venait régulièrement lui rendre visite à La Madrague. Sa mythique villa de Saint-Tropez. Mais côté financier, que peut espérer Nicolas Charrier ? Selon Yves Bigot, le legs de Bardot ne sera sans doute pas aussi impressionnant que ce que l’on pourrait imaginer.
La majorité de son héritage a déjà été vendue pour assurer l’autofinancement sa fondation. La Madrague, hypothéquée pour soutenir des opérations de protection animale, pourrait encore lui appartenir. Mais l’essentiel de ses biens a été sacrifié pour son engagement.
En fin de compte, Nicolas ne touchera probablement que la « part légale ». Soit ce qui reste du patrimoine après les dons effectués par sa mère. Un héritage modeste, donc, en contraste frappant avec l’image de star internationale de Brigitte Bardot.
