Koba LaD testé positif aux stupéfiants : Son avocat prend la parole sur le plateau de TPMP
Impliqué dans un accident de la route mortel, le rappeur Koba LaD a été testé positif aux stupéfiants.
L’accident (très) médiatisé de Koba LaD
Son accident affole la Toile. D’autant que celui-ci a entraîné le décès d’un ami qu’il s’apprêtait justement à ramener chez lui au moment des faits. Un drame qui est l’occasion pour la presse de revenir sur les précédentes infractions du rappeur. Car, ce dernier n’est pas étranger aux débordements sur la route. En 2020 déjà, il avait été condamné à trois ans de prison avec sursis et à 140 heures de travaux général pour un accident survenu à Marseille.
Alors que les enquêteurs se penchent sur différentes données afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident, Le Parisien révèle une information cruciale. En effet, les analyses ont parlé : Koba LaD était « sous l’empire de stupéfiants » au moment des faits. Une précision qui a immédiatement fait le tour des médias et des réseaux sociaux.
Face à l’agitation, l’avocat du rappeur a tenu à mettre les choses au clair. Pour ce faire, il s’est rendu sur le plateau de TPMP où il a détaillé les résultats des analyses, arguant que la consommation de stupéfiants n’était en rien responsable de l’accident.
La révélation inattendue du Parisien
Face à Cyril Hanouna et ses chroniqueurs, Me Cherqui a d’abord donné des nouvelles de son client. « Physiquement, il va bien. Par miracle », commence-t-il. « Moralement et psychologiquement, il est dévasté. C’est clairement une tragédie. Il s’agit d’un ami qu’il ramenait chez lui après être allé le récupérer chez son père ».
Vient le moment de se pencher sur les résultats des tests sanguins. « C’est effectivement ce que Le Parisien a dit. Ce que Le Parisien écrit ce matin, vous l’avez tous vu, c’est ‘sous l’empire’ de stupéfiants. Au moment où on parle, il s’agit d’une enquête pour cause de la mort qui est ouverte. Qui est en fait un processus qui se déclenche automatiquement en France quand n’importe qui décède brutalement », expose-t-il.
« Cet été, il a un peu fait la fête pour décompresser. […] Depuis, il n’a pas consommé. […] Ce sont des résidus », affirme ensuite Me Cherqui. Des confidences qui surprennent, car le rappeur a très récemment confié ne plus consommer de stupéfiants. Notamment dans un entretien accordé à Mouloud Achour dans Clique, où il est apparu aux côtés de sa compagne Wejdene.
1,03 nanogramme de THC par millilitres
S’il est question de résidus, les chroniqueurs, le public et les téléspectateurs se posent une question : de quel taux de THC parle-t-on ? Contre toute attente, l’avocat va donner une réponse précise. Dans le sang de Koba LaD, les enquêteurs ont relevé 1,03 nanogramme de THC par millilitres.
« Pour information, lorsque vous fumez un joint, en moyenne, dans votre sang, dans les heures qui suivent, vous êtes entre 150 et 200 nanogrammes par ml. […] Sachez par exemple qu’à Washington, si vous n’êtes pas à 5 nanogrammes par ml, vous n’êtes pas en infraction. En Suisse, en dessous de 2 nanogrammes, il n’y a pas d’infraction. En France, lorsque le résultat se ne se trouve pas au-dessus d’1 nanogramme, on ne peut pas la considérer comme positive« , détaille-t-il.
Et l’avocat de lâcher : « Nous parlons ici d’1,03 ». Une donnée qui est l’occasion pour lui de se demander si on peut parler d’emprise dans ce cas de figure. D’après lui, la lucidité du rappeur n’aurait en aucun cas été altérée au moment des faits.