Le prince Harry envisage un divorce douloureux pour mieux s’organiser dans son combat après un verdict qu’il juge « troublant »
Depuis la démission du prince Harry de l’ONG Sentebale, qu’il a chéri pendant 20 ans, les événements se sont précipités. Récemment, le régulateur britannique a publié une conclusion qui n’a avantagé aucune des deux parties au sein du conflit. Le duc de Sussex et l’actuelle présidente de la fondation donnent chacun leurs avis !
Un règlement de comptes en public !
Le chaos au sein de l’association Sentebale a éclaté en mars dernier, avec une série de démissions des plus étonnantes. À cause des tensions avec Sophie Chandauka, la présidente, les cinq membres du conseil d’administration ont préféré se retirer. Très vite, le prince Harry annonce « le cœur lourd » qu’il abandonne son rôle de parrain de la fondation !
Face à cette vague de décisions inattendues, Sophie Chandauka s’en prend au duc de Sussex de manière virulente. Elle l’accuse de « harcèlement et intimidation à grande échelle », en plus de « misogynoir et misogynie ». Le mari de Meghan Markle aurait également tenté de l’évincer de son poste, notamment lors d’un tournoi de polo.
Sans surprise, le prince Harry réplique en dénonçant la méthode de gestion de Sophie Chandauka. Selon ses dires, elle aurait proféré des « mensonges flagrants » et les seules victimes seraient les cibles de Sentebale. L’incident est tel que la Charity Commission, le régulateur des ONG au Royaume-Uni, a lancé une enquête pour tirer tout cela au clair.
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Le prince Harry est-il réellement coupable ?
Le 6 août dernier, la Charity Commission a enfin dévoilé ses conclusions après plusieurs mois d’investigation. Selon ses dires : « l’incapacité des administrateurs de l’époque à résoudre les litiges en interne a eu de graves répercussions sur la réputation [de l’association] ». Ainsi, elle accuse « toutes les parties pour avoir laissé [le conflit] se dérouler publiquement ».
Sophie Chandauka n’a fait aucun commentaire concernant l’absence de preuves sur ses accusations à l’encontre du prince Harry. Par contre, elle estime que les conclusions du régulateur « confirment les préoccupations en matière de gouvernance que j’ai soulevées en privé en février 2025 ».
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De son côté, le prince Harry trouve que c’est « troublant […] que les conséquences des actions de l’actuelle présidente ne pèsent pas sur elle mais sur les enfants qui dépendent du soutien de Sentebale ». Un avis qu’il partage avec les anciens membres du conseil d’administration !
D’après les ex-administrateurs, le régulateur a « choisi d’ignorer les principales préoccupations et les preuves irréfutables qui lui ont été présentées concernant la gestion et la gouvernance de la présidente ». Un porte-parole de Sentebale a quand même apporté des éclaircissements, disant que le prince Harry « n’a pas été innocenté ». En cause, l’absence d’enquête « sur des accusations individuelles ».
Le prince Harry pourrait se tourner vers de nouvelles solutions !
Afin de trouver une solution équitable au problème, la Charity Commission propose d’éclaircir les rôles de tout un chacun. David Holdsworth, le directeur général du régulateur, a également donné son avis. « À l’avenir, j’exhorte toutes les parties à ne pas perdre de vue ceux qui dépendent des services fournis par l’association », dit-il.
Mais ce n’est pas vraiment ce que le prince Harry envisage de faire. Selon son porte-parole : « le duc de Sussex se concentrera désormais sur la recherche de nouvelles façons de continuer à soutenir les enfants du Lesotho et du Botswana ». Cela pourrait donc signifier la fin de son implication au sein de l’ONG !