Elisabeth Borne oublie que son micro est allumé et dérape sévèrement devant les caméras…
Ce mercredi 6 juillet dans l’après-midi, Elisabeth Borne, entourée d’une nuée de journalistes, s’est rendue à pied à la chambre basse afin d’y tenir son discours de politique générale. Mais visiblement, elle n’a pas encore l’habitude des micros qui traînent :
Et là, Elisabeth Borne lança: »On passe notre temps à répondre à des questions cons. « Vous êtes contente d’être là? »Bah oui sinon j’aurais pris une semaine! »
Son discours de politique générale ? « Non mais c’est un cauchemar, on fait tout à l’arrache. »#linstantPoL #RuthElkrief2022 pic.twitter.com/DAJDwZIUng— LCI (@LCI) July 6, 2022
Elisabeth Borne ne fait pas attention aux micros qui traînent
Ce mercredi 6 juillet, Élisabeth Borne était attendue de pied ferme par des députés chauffés à blanc pour son discours. Mais visiblement pas stressée, celle-ci a décidé de se rendre à l’Assemblée nationale tranquillement entourée de certains membres de l’exécutif.
Et pendant son trajet entre Matignon et la Chambre basse, la première ministre était encerclée de nombreux journalistes. Ces derniers cherchaient à en savoir plus sur son état d’esprit à quelques instants de sa prise de parole. Celle-ci a indiqué être : « Sereine et concentrée ».
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S’éloignant des caméras et des micros, Elisabeth Borne considère alors que ses propos ne sont certainement pas audibles. Filmée, elle se retourne vers les ministres et leur lance « On passe vraiment notre temps à répondre à des questions à la con. ».
La Première Ministre fait dans l’humour
Reprenant avec dérision les questions des journalistes, elle poursuit en imitant ces derniers. « Vous êtes contente d’être là ? Bah oui, sinon je serai au soleil… », rétorque-t-elle. Le tout, sous les rires des Ministres présents pour l’occasion.
Quelques instants plus tard, Hervé Berville la questionne quant à l’horaire de fin d’écriture du discours que la Première Ministre s’apprête à prononcer. « C’est un cauchemar, tout est fait à l’arrache. », grince alors Élisabeth Borne.
Une fois arrivée dans l’hémicycle, la première ministre a enfin retrouvé des accents plus institutionnels en montant à la tribune de l’Assemblée nationale. L’occasion pour elle d’appeler les oppositions à redonner « un sens et une vertu au mot compromis ».