Démission de François Bayrou : avec quelles indemnités va-t-il quitter Matignon ?
Nouveau coup de tonnerre au sein du gouvernement d’Emmanuel Macron. Le président de la République vient de perdre son septième Premier ministre avec le départ de François Bayrou suite à un vote de confiance.
Le maire de Pau a donc démissionné de ses fonctions ce mardi 9 septembre 2025. Mais avec quelles indemnités part-il de Matignon ?
François Bayrou a démissionné
François Bayrou a officiellement remis sa démission à Emmanuel Macron, ce mardi 9 septembre 2025, après avoir été désavoué à l’Assemblée nationale.
En effet, lors du vote de confiance qui suivait sa déclaration de politique générale, une majorité de députés a refusé de le soutenir, précipitant ainsi la chute de son gouvernement au bout de seulement huit mois.
Arrivé à l’Élysée vers 13h30, il en est ressorti peu avant 14h50, sans un mot pour la presse. C’est donc une page qui se tourne pour celui qui n’aura pas réussi à imposer sa ligne dans un climat politique déjà tendu.
Le chef de l’État lui a trouvé rapidement un remplaçant : Sébastien Lecornu, ancien ministre des Armées.
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De son côté, François Bayrou n’est pas sans plan B : il retrouve aussitôt son fauteuil de maire de Pau, qu’il n’avait en réalité jamais quitté.
Mais sur place aussi, l’accueil est contrasté. Plusieurs associations de victimes de l’affaire Bétharram lui reprochent toujours son rôle et n’ont pas mâché leurs mots : « Qu’il retourne faire la sieste à Pau », ont-elles lâché après l’annonce de sa démission.
Entre la polémique sur la rénovation coûteuse de son bureau municipal et la perspective des élections de 2026, l’ancien Premier ministre revient donc dans sa ville avec pas mal de dossiers brûlants à gérer.
Avec quelles indemnités part-il ?
Reste une question sensible : avec quels avantages François Bayrou quitte-t-il Matignon ? Contrairement à une idée reçue, les ex-chefs de gouvernement ne touchent pas automatiquement une retraite dorée, mais ils ont droit à une indemnité de départ, prévue par l’ordonnance du 17 novembre 1958.
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Pour un Premier ministre, elle s’élève à 15.140 euros bruts par mois, versés pendant trois mois maximum, à condition de ne pas exercer d’activité rémunérée dans le même temps.
Or François Bayrou cumulant déjà son mandat de maire de Pau et la présidence de l’agglomération, il pourrait bien ne pas y avoir droit.
Quant aux avantages matériels, ils sont encadrés par un décret de 2019 : un véhicule de fonction avec chauffeur, la prise en charge du carburant, voire une protection rapprochée assurée par le ministère de l’Intérieur.
En revanche, à 74 ans, il ne peut plus prétendre au secrétaire particulier mis à disposition pendant dix ans.
Ces privilèges font régulièrement débat, certains députés dénonçant un coût jugé excessif pour l’État, près de 4,5 millions d’euros par an selon les derniers chiffres.
Mais malgré les critiques, rien n’a changé : les anciens Premiers ministres conservent leurs avantages, une tradition républicaine à laquelle François Bayrou pourra, lui aussi, prétendre.
- 11/09/2025 à 20:11EH BEN LA VIE EST BELLE POUR CES BELLES BROCHETTES DU GOUVERNEMENT HONTEUX ET SCANDALEUX
- 11/09/2025 à 13:43Sarko pas terrible, Hollande pas mieux, mais Macron il tient le haut du panier, c'est la valse de premiers ministres, mettre un gosse a la tête de la France c'est une erreur ont aurai pu penser avec une femme comme Brigitte elle pouvait lui éviter cette gestion catastrophique du pays , les responsable sont ceux qui ont voter pour lui.
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