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Elisabeth Borne bientôt remplacée ? Cette nouvelle qui vient de tomber

Publié par Fanny Jacob le 12 Juil 2022 à 19:08

Ce vendredi 8 juillet 2022, la Nouvelle Union Populaire Écologiste et Sociale (NUPES) a déposé une motion de censure contre Elisabeth Borne. Ce vote devait se substituer au vote de confiance auquel la Première ministre a refusé de se soumettre. Alors, Elisabeth Borne va-t-elle être remplacée ? Quel est donc le verdict de l’Assemblée nationale ? Voici la réponse.

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Elisabeth Borne visée par la motion de censure : va-t-elle être remplacée ?

Suite aux législatives, de nombreux partis d’opposition ont fait leur entrée à l’Assemblée nationale. Tandis qu’Emmanuel Macron et son parti n’ont pas obtenu la majorité absolue aux élections, les députés qui siègent dans l’hémicycle sont tous de bords différents. Ainsi, une multitude de membres de l’Assemblée sont forcément contre le gouvernement mis en place actuellement.

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Marine Le Pen a, elle-même, mis en avant son désaccord envers la politique d’Elisabeth Borne, la Première ministre. La présidente du RN, comme d’autres députés, a notamment dénoncé le refus d’Elisabeth Borne de se soumettre au vote de confiance. Mais elle n’était pas la seule. De nombreux députés, surtout de la NUPES, ont exprimé leur incompréhension. Selon eux, il s’agit d’une décision anti-démocratique.

Dans ce cadre, la NUPES a d’ailleurs déposé une motion de censure à l’encontre de la Première ministre. Le but ? Faire tomber le gouvernement mis en place grâce un débat animé suivi d’un vote qui doit ainsi impliquer une majorité absolue de 289 voix. Ce vote servira à adopter ou non la motion de censure. Dans ce cadre, Elisabeth Borne pourrait alors être remplacée. Mais, cette condition doit effectivement être remplie.

Des débats animés à l’Assemblée nationale avant le verdict final

De ce fait, l’Assemblée nationale a procédé aux débats afin de faire le vote ensuite. Dans l’ordre, se sont succédé à la parole : la présidente du groupe LFI Mathilde Panot, la Première ministre Élisabeth Borne, la députée Les Républicains Michèle Tabarot, le député socialiste Olivier Faure, le député Horizons Laurent Marcangeli, la députée EELV Cyrielle Chatelain, le député communiste Pierre Dharréville, le député Libertés et territoires Christophe Naegelen, la présidente du groupe Renaissance Aurore Bergé, la député RN Alexandre Loubet et enfin la députée non-inscrite Emmanuel Ménard.

Un débat très animé qui opposait ainsi Elisabeth Borne à une grande partie des députés appelés à parler. « Je vous l’apprends peut-être, vous n’avez pas gagné ! En démocratie, ce n’est pas celui qui a moins de sièges, qui est légitime pour gouverner » , a d’ailleurs déclaré la Première ministre lors de sa prise de parole. Une allocution sur la démocratie qui faisait suite à celle de la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot. Laquelle a d’ailleurs fait beaucoup parler sur les réseaux sociaux en raison de son discours particulièrement tranchant.

Finalement, le verdict est quand même tombé au bout de plusieurs heures de débats. À l’issue des discussions, la motion de censure déposée par la NUPES a été rejetée à l’Assemblée nationale avec 146 voix, seulement, en faveur de la motion.