Gabriel Attal et Emmanuel Macron : Ils ne cachent plus leur relation !
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Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, il y a des tensions dans l’air chez le camp macroniste. Et, à la suite de la démission de Gabriel Attal, certains proches du président critiquent son comportement « de Calimero ».
La dissolution de l’Assemblée, la porte ouverte aux tensions
Gabriel Attal, 35 ans, était le plus jeune premier ministre de la 5ᵉ République. Auprès d’Emmanuel Macron élu deux fois en 2017 et en 2022, il fut le quatrième à occuper cette fonction de bras droit.
Avant lui, il y a eu Édouard Philippe, Jean Castex et enfin Elisabeth Borne. Finalement, Gabriel Attal n’est pas resté longtemps au pouvoir, seulement quelques mois. Il a été nommé au gouvernement, en tant que premier ministre, en janvier 2024 et il a démissionné du gouvernement le 16 juillet 2024.
Cette démission faisait suite à une décision polémique de la part du président. Après les élections européennes dominées par le RN, le président a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, écourtant le mandat des députés en place, ceux qui votent les lois en France.
Cette décision n’a pas du tout été comprise par les proches du président, y compris Gabriel Attal. Elle a d’ailleurs été qualifiée de « suicidaire », par un membre de son camp.
Et c’est bien normal. Le risque avec cette décision, c’est que le camp présidentiel perde la majorité relative (moins de la majorité absolue à l’Assemblée de 289 sièges). Et c’est ce qu’il s’est passé.
Gabriel Attal démissionne et quitte Emmanuel Macron
Après les nouvelles élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, c’est le parti d’alliance de gauche, le Nouveau Front Populaire, qui a dominé. Le parti alliant les Socialistes, les Écologistes ou encore La France Insoumise a obtenu la majorité relative.
Une majorité faible car le groupe est suivi de près par le clan présidentiel et par le Rassemblement National. Trois gros blocs de députés, une Assemblée divisée, « personne ne l’a emporté », estime le président.
Pour éviter de plonger le pays dans l’instabilité à quelques jours des Jeux Olympiques de Paris, le président a refusé la démission de son premier ministre Gabriel Attal.
Ce dernier lui avait remise le 8 juillet, après la victoire du NFP. Effectivement, le gouvernement doit représenter la majorité à l’Assemblée et le bord présidentiel ne l’a plus désormais.
Finalement, 10 jours avant le début des JO, Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal, le laissant donc partir et quitter ses fonctions.
Un nouveau premier ministre bientôt nommé
Depuis, la France se retrouve donc sans premier ministre. Le gouvernement de Gabriel Attal demeure cependant encore en place pour les « affaires courantes« .
Mais, la nomination d’un nouveau premier ministre et la constitution d’un nouveau gouvernement ne va pas se faire attendre. Le président souhaitait laisser passer les JO avant de nommer un nouveau premier ministre.
Les JO ont pris fin ce 11 août 2024. Ainsi, cela ne devrait pas tarder. D’ailleurs, plusieurs noms de candidats ont récemment été dévoilés, parmi les favoris.
Gabriel Attal, en froid avec le clan d’Emmanuel Macron ?
De son côté, Gabriel Attal a revêtu la veste de député. Après le poste de premier ministre, il continue donc en politique et assure aussi le rôle de président du parti Renaissance.
Mais, bien qu’il fût premier ministre pendant quelques mois, il semble que le politicien ne semble pas laisser un très bon souvenir à ses collègues macronistes.
Alors que le président perd peu à peu ses alliés, Gabriel Attal serait très critiqué, en ce moment. Ce lundi 12 août 2024, Le Parisien assure qu’Emmanuel Macron (ainsi que son clan) serait en froid avec Gabriel Attal et les deux hommes ne font plus semblant.
« Les semaines qui ont suivi le second tour des élections législatives ont achevé cette relation », peut-on lire dans le média. Un ministre aurait même glissé ce commentaire : « Ce n’est pas juste une rupture. À l’Élysée, ils le vivent comme une déloyauté« .
Lex-premier ministre, un « calimero » ?
Certains membres du clan Macron auraient notamment critiqué l’attitude de l’ex-premier ministre après la dissolution de l’Assemblée. Ils lui reprochent particulièrement de s’être fait passer pour le gentil « face au méchant président ».
Certains proches du président auraient dénoncé une « position de Calimero« , en désignant Attal. Selon La Tribune du dimanche, c’est « à peine si les deux hommes se parlent » lorsqu’ils se croisent.
Une « ambiance glaciale » qui rappelle un peu les tensions qu’il y avait entre Emmanuel Macron et Elisabeth Borne.
