Marine Le Pen : son tacle cinglant à Emmanuel Macron qui ne passe pas
Ce n’est plus un secret pour personne, l’ambiance n’est pas au beau fixe entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Mais ce week-end, lors d’une fête pro Rassemblement national dans le Loiret, Marine Le Pen a lancé un petit tacle bien piquant au Président de la république.
Marine Le Pen réunie ses fidèles
Un an après le carton du RN aux européennes, Marine Le Pen a réuni ce 9 juin 2025, à Mormant-sur-Vernisson (Loiret), tout le gratin de l’extrême droite européenne, pour ce qu’ils ont appelé « la fête de la victoire ».
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Dans la campagne du Loiret, elle s’est affichée avec Jordan Bardella, son dauphin médiatique, mais aussi avec Viktor Orbán, Matteo Salvini, Santiago Abascal, et plusieurs leaders venus de Pologne, Grèce ou encore Belgique.
Cette réunion, qui marquait l’anniversaire du 31,37 % récolté par le RN aux européennes de 2024, visait autant à afficher l’unité du duo Le Pen–Bardella qu’à poser leurs ambitions pour 2027.
Devant des milliers de militants, la députée RN a multiplié les piques contre l’Union européenne, qualifiée d’« empire marchand, wokiste, ultralibéral« , et contre Emmanuel Macron.
S’en prenant à sa politique internationale, elle a lâché : « Qui peut croire sérieusement que la France d’Emmanuel Macron pourrait mener une guerre d’ampleur quand il est déjà incapable de gérer le chaos qui règne les soirs de match à 200 mètres de l’Élysée ?«
« Pas champion mon frère »
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Mais c’est surtout une punchline qui a marqué les esprits. Marine Le Pen, revenant sur les scènes de violences à Paris après la victoire du PSG en Ligue des champions, le 31 mai dernier, a ironisé sur le tweet d’Emmanuel Macron ce soir-là.
« Si j’ai un tweet à lui proposer pour ce qui se passe en matière de sécurité en France, ce serait : ‘pas champion mon frère' », a-t-elle lâché, détournant la formule présidentielle « Champion mon frère ! Jour de gloire pour le PSG ! »
Ce clin d’œil moqueur s’appuie sur un contexte lourd : incendies, agressions, 500 interpellations, deux morts. Jordan Bardella, lui aussi, a appuyé là où ça fait mal.
« Ce désastre sécuritaire non anticipé aurait dû a minima provoquer la démission du ministre de l’Intérieur« .
Une mise en scène offensive, à deux ans de la présidentielle, qui confirme l’axe assumé du RN : taper fort sur le pouvoir en place, avec les mots du peuple, même si ça pique.