Mauvaise nouvelle sur les retraites : Sébastien Lecornu met le feu aux poudres
Tout juste nommé, Sébastien Lecornu s’illustre par sa discrétion et sa volonté de bien faire, une attitude qui impressionne autant qu’elle agace.
Sagesse, réserve ou crainte ?
Son silence inquiète. D’abord perçu comme un signe de prudence et de sagesse, la discrétion de Sébastien Lecornu n’a plus beaucoup d’adeptes. « Il a fait taire un bruit de fond qui agaçait de plus en plus », déclarait pourtant à son sujet le journaliste Frédéric Dabi, portant la voix de nombreux citoyens et politiques. Les gouvernements successifs ont en effet créé un sentiment d’insécurité, d’urgence et d’instabilité qui submergeait les Français, leurs algorithmes et les médias. Ainsi, le semblant de paix ramené par l’ami de Brigitte Macron a contribué à tranquilliser les esprits.
Cloîtré à Matignon, le ministre fraîchement nommé tente de résoudre l’éternel casse-tête du budget. Au lieu, toutefois, de se risquer aux annonces spontanées et — souvent – mal reçues, il prend son temps. Notamment en ouvrant la discussion avec les différents partis, mais aussi en convoquant syndicats et patronats.
Un accord a été trouvé suite aux négociations tenues ces derniers jours avec l’Ordre des pharmaciens et les syndicats représentatifs de la profession.
Il repose sur des engagements réciproques, que nous avons actés aujourd'hui à l'issue d'une rencontre.
Pour renforcer l'offre…
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) September 24, 2025
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Une approche qui démontre sa volonté de prendre en compte l’avis de chacun. Or, les semaines passent et sa prudence fait de moins en moins d’adeptes. Désormais agacés, ses anciens admirateurs réclament qu’il passe à l’action, en commençant par constituer un gouvernement.
La rude tâche du budget attribuée au nouveau ministre
S’il se mure dans le silence et continue de raréfier ses apparitions publiques, Sébastien Lecornu s’expose à la censure. Une conclusion brutale après un passage express à Matignon. Alors, pour éviter que les sombres prévisions de ses détracteurs s’accomplissent, le Premier ministre ferait mieux de passer la vitesse supérieure…
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Comme indiqué plus haut, cette soudaine accalmie est due à son étude approfondie de la situation. Le comblement de la dette étant la seule obsession d’Emmanuel Macron, les trois derniers Premier ministres avaient pour principale mission d’élaborer un budget satisfaisant. Tâche à laquelle ils ont tous échoué, ce qui a entraîné leur démission. Après Gabriel Attal, Michel Barnier et François Bayrou, c’est donc au tour de Sébastien Lecornu de faire ses preuves.
Pour ce faire, il reconsidère certaines solutions mises de côté par ses prédécesseurs. On pense à l’augmentation des droits de succession sur les plus-values héritées — qui selon les estimations pourrait rapporter 3 milliards d’euros. Également à la flat-tax sur les revenus du capital qui, actuellement fixée à 30 % pourrait passer à 33 %, générant ainsi près d’un milliard d’euros. Parmi les autres mesures envisagées, on retrouve une nouvelle taxe sur la succession des assurances-vie, estimée entre 2 et 3 milliards, et la possible réintroduction de l’impôt sur la fortune (ciblant les patrimoines non-professionnels dépassant 2 millions d’euros avec une taxation de 0,5 %).
« Pour l’instant, il ne nous a rien dit »
Si ce silence n’est pas dénué d’actions, aussi discrètes soient-elles, les forces politiques réclament des décisions. « Tout le monde est très remonté contre Lecornu parce que pour l’instant, il ne nous a rien dit », confie ainsi un député socialiste, cité par Melty. Et son homologue du Rassemblement national d’ajouter : « J’entends la stratégie du silence, mais plus le 1ᵉʳ octobre s’approche, plus il va falloir dire quelque chose ».
Malgré tout, le Premier ministre multiplie les rencontres avec les partis de « socle commun ». Il tente ainsi de préparer un compromis avec le PS et la suspension temporaire de la conflictuelle réforme des retraites émerge comme un « une voie de passage » pour la droite et comme une « amorce » pour les socialistes.
- 30/09/2025 à 09:02Roméo je vous informe que si vous percevez une retraite de 1200 euro et 1 complémentaire lorsque vous perdez votre conjoint vous n'avez pas de reversion tout est perdu..je vous comprends pour cette injustice
- 27/09/2025 à 14:45LECORNU est à l'heure des choix.....Qui va-til trahir pour ne pas trahir ? Ni la Macronie, ni le "Ventre-Mou" : Centriste , Bayrouiste, Bertandiste, Retailliste, Fauriste.. Toute la "bande-à-Manu" qui gouverne depuis plus de 30 ans contre les intérêts basiques d'un Peuple fatigué qui se croit souverain .. Qui ? ..Qui s'en apercevra le moins.. Qui vais-je "encorner" sans qu'il Hurle trop fort ? Si j'em... de Mélenchon puis-je espérer un "p'tit" sourire reconnaissant de Marine ? Vas- Savoir ! ! !Le dilemne est "Cornulien"
- 26/09/2025 à 12:43Et la retraite de reversion .pourquoi donner ses ressources lorsque le conjoint a une retraite sécurité sociale alors que ceux qui perdent leurs conjoints touche la moitié du salaire du conjoint décédé sans conditions de ressources. On est veuf et veuve et on n.est point as la même enseigne .on.se doit de continuer as vivre et de payer son loyer et charges avec un seul salaire .c est honteux de voir cela .Et as côté on donne de l argent a ceux qui ne bossent pas et des retraites de 1040 e a ceux qui n ont jamais bossé .c est illogique .
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